Sujet: les hautes lumières ; adam ☆☆ Ven 15 Mai - 16:19
Hautes lumières.
ADAM & FAUVE
« “ Vanity and pride are different things, though the words are often used synonymously. A person may be proud without being vain. Pride relates more to our opinion of ourselves, vanity to what we would have others think of us ”. »
Douce brise, azalée te caressant l’épiderme. Les gyrophares apaisés et toi, sur ce banc, à regarder le temps qui passe, ne montrant pas que tu as froid, à regarder les chaussures des gens, essayant de décrypter leur âme. Les feuilles dansent, s’entremêlant comme une rencontre particulière, terminant leur chute délicieuse à côté de toi, à là où lui il s’assoit, sentant sa chaleur, sa présence qui te fait sourire, immédiatement, reflexe te trahissant, trahissant ces battements de cœur incessants, comme une évidence d’être là, près de lui alors que le monde s’entretue, alors que tout explose, guerre incessante et vous, vous êtes là, comme deux âmes perdues, s’étant trouvées, et le temps passe trop vite, des années qui s’écoule et lui, et toi, toujours sur ce banc, une heure, l’heure accordée où tu peux être toi-même, plus cette flic trop sensible que pour être véritablement respectée. Là, en cet instant, tu n’es qu’une femme, une femme sur un banc humide, dans le vent froid avec ce meilleur ami qui fait battre ton cœur, qui en aime une autre, une qui n’est pas toi. Chaque regard te brise, pensant à un avenir noyé dans l’aquarelle des mirages incessants, le voyant se noyer, se décolorer en faisant chaque pas plus loin de toi, plus près d’elle, et les chaines te brulent les poignets. Douce drogue, revenant sur ce banc, te détruisant le corps, le cœur et en demandant encore, comme un océan dans tes veines, sans qui tu ne peux plus vivre. Tu espères pouvoir abonnir cette terre, la rendre plus fertile, ramener le soleil dans le ciel pour qu’il te voit, toi prise de logorrhée, lui avouant tout, pour que tout change. Tout est en apesanteur, et tu ne sais plus bouger, regardant devant toi, le monde continuant de tourner, alors que vous êtes là, acteurs principaux de cette tragédie, de cet amour à sens unique, toi, chef d’orchestre, tenant le fil, l’amenant vers elle, l’éloignant de toi, pour qu’il puisse illuminer la planète de son sourire, l’inondant de cette lumière. Tu reprends ton numéro, premier acte et les gens qui retiennent leur souffle, impatient d’un rebondissement qui n’arrive jamais. « On a l’impression qu’ils courent après quelque chose de tellement important quand on les regarde d’ici … » Tu souris, enivrée par son odeur, les gens courant autour de vous, comme si tout avait été mis sur une autre vitesse, comme une bande que l’on rembobine, réalité parallèle où tout se déroule, vous deux, spectateurs du monde. « Je ne pourrai pas supporter de courir comme ça, des heures, pour finalement revenir au point de départ, sans aucun but, c’est une routine qui me rendrait folle. » Tu penses à ta matinée, à ces rues parcourues, à cette envie de sauver le monde, n’y arrivant jamais, les hurlements te hantant encore et encore. La rivière houleuse ramenant le crime tous les matins. Tu aimerais avancer, vivre, bouger, casser cette bulle, casser cette routine, aller ailleurs, vivre d’autres choses, ne plus manger ces sandwiches fades tous les midis, mais être avec lui, toujours avec lui, ô Adam. Ton sourire se cambre, tes commissures craquelées, quand tu le regardes enfin, ton cœur faisant un bond, les étoiles qui se logent, et tout reprend ses couleurs, comme une œuvre de Warhol, remplies de couleurs vives, faisant dégager la vie. « Tout s’est bien passé ce matin ? Pas d’interventions difficiles ? » Mélange de rosées, humidité de l’herbe sur tes chevilles, tout qui te fait revenir à cette réalité, lui tendant un morceau de ton dessert, repensant à tous ces moments de bonheur, à la farine volant dans la lumière du jour dans la cuisine, de l’eau se répandant sur le sol, comme des enfants, tu aimerais tellement revenir en arrière, où tout était plus simple, comme deux enfants, sans amour, juste cette amitié, tendre, douce, faisant des fuck au monde qui disaient que l’amitié mixte n’existait pas sans te rendre compte qu’ils avaient raison, tu aurais aimé avoir raison, Fauve, ne pas avoir ce regard, celui que tu as là, maintenant sur ce banc, à regarder ce meilleur ami, sous de nouvelles perspectives, éclairage ayant changé, Adam. Ses mains sur ton corps, ta bouche qui en demande toujours plus, ces effluves de ce moment de pêché, de déni, en espérant qu'il t'aimerait comme toi tu pouvais l'aimer. Juste quelques années en arrière, pour tout oublier. Tu ne le perdras pas Fauve, jamais, alors tu souris, comme de rien, jouant ton meilleur rôle, contrôlant ce cœur qui bat, trop fort, pour lui. Tu oublies, que l'espace d'une nuit, d'un instant, il n'a été qu'à toi, pas à elle.
Sujet: Re: les hautes lumières ; adam ☆☆ Sam 16 Mai - 17:58
« On a l’impression qu’ils courent après quelque chose de tellement important quand on les regarde d’ici … » « Peut-être que c’est le cas ? » Tu te laisses tomber nonchalamment à ce côté, un geste que tu as accompli tant de fois depuis tellement longtemps. Une routine, une habitude, un rituel auquel tu te plis volontiers. Elle, toi, ce banc, le monde. Vous aviez pris vos quartiers sur ces planches de bois défraichis peu de temps après avoir fait connaissance. Et depuis, vous ne cessiez de refaire le monde. C’était votre petite bulle. Vous mettiez le monde sur pause et vous vous autorisiez à laisser votre sensibilité affleurée. Tu avais pris l’habitude de la cacher avec l’âge. Enfant, elle t’avait explosé, elle t’avait rendu plus sujet à la douleur, plus « faible ». Tu avais pris le soin de te forger une armure avec le temps, pour remplacer les bras aimants de ta famille. Tu avais toujours aspiré à te débrouiller tout seul. Et pourtant. Pourtant parfois, tu t’asseyais avec cette femme et tu posais l’armure à côté de toi. Tu te prenais à rêver, à être léger, à quelques mètres seulement de votre boulot et du lot de saloperies qu’il trainait comme un boulet. Tu aimais ton job mais sans ces instants avec Fauve, tu serais sans doute beaucoup plus… abîmé. Tu jettes un regard à la jolie brune à tes côtés. Comment s’était-elle octroyée ce privilège ? Comment est-ce qu’elle avait réussi à se glisser sous la cuirasse ? Tu n’en savais rien. Est-ce que tu t’en plaignais ? Pas le moins du monde. « J’ai passé une partie de la nuit en planque, je donnerais n’importe quoi pour une bonne sieste. Mais en dehors de ça, on a rien vu de particulièrement horrible. Et toi ? » Le sujet t’intéressait doublement car tu ne faisais qu’à moitié confiance au partenaire de Fauve, que tu soupçonnais d’avoir cédé à la corruption. Et si c’était le cas, tu ne tenais absolument pas à ce qu’elle soit prise dans cette spirale ou qu’elle se retrouve en danger de quelque manière que ce soit. Tu ne le permettrais pas. Ton regard croise le sien et tu souris. Tu avais eu peur que les choses changent entre vous après la nuit que vous aviez partagée. Tu t’étais maudit d’avoir mis votre relation en péril. Mais en regardant ce visage, est-ce qu’on pouvait vraiment te jeter la pierre d’avoir cédé à la tentation ? On devrait te féliciter d’avoir tenu aussi longtemps sans faire de connerie. Mais la satisfaction intense de la nuit avait vite été éclipsée par le doute d’avoir mis un coup de canif dans le contrat. Mais elle avait toujours semblé la même, à ton grand soulagement. Tu étais pour le mieux dans le meilleur des mondes.
je sais pas si ça c'était déjà produit ou pas. Si c'est pas le cas, j'édite
Sujet: Re: les hautes lumières ; adam ☆☆ Dim 17 Mai - 12:09
Hautes lumières.
ADAM & FAUVE
« “ Vanity and pride are different things, though the words are often used synonymously. A person may be proud without being vain. Pride relates more to our opinion of ourselves, vanity to what we would have others think of us ”. »
Ses mains sur ton corps, te découvrant, t’aimant, juste une nuit, où tes espoirs sont arrivés à éclosion, te rendant compte que ton cœur ne battait que pour lui, depuis toujours. Une nuit disparue dans une volute de fumée, qui n’est plus rien maintenant. Tu ne lui en as plus parlé Fauve, par peur qu’il s’enfuie, par peur qu’il te dise ce que tu ne veux pas entendre, que ça ne sera jamais toi, que tu n’es pas Hazel. Tu aimerais pouvoir te métamorphoser, changer d’apparence, devenir elle, une minute, sentir la chaleur de ce regard qu’il n’accorde qu’à elle. Tu ne seras toujours que l’amie, qu’un second choix, un moment d’extase morne en compensation d’un amour espéré pendant de longues années. Tu ne te bats pas Fauve, jamais. Ton cœur ne supporterait pas de le perdre, même comme ça, trop d’années écoulées sur ce banc, que tu ne veux pas faire disparaitre, pas la force, jamais. « Ce serait quoi ton but à toi ? Qu’est-ce qui te pousserait à courir avec autant de passion ? » Tout te semble tellement inutile, courir, à la quête d’une chose que vous n’aurez probablement jamais, à la recherche d’une étoile, à sa suite, sans jamais réussir à l’attraper, toi, tu te contentes de ce que tu as, de ce banc, de cette vie, qui te plait, que tu savoures à chaque minute, parce qu’elle peut s’arrêter en un coup. Le ciel pourrait finir par tomber sur votre tête, se brisant sur vos rêves, sur vos espoirs d’un avenir encore flou, de ces aquarelles peintes sur des dalles mouillées par une pluie froide. Sa chaleur te hante, son souffle si près de toi, parcourant ton corps, te faisant frissonner, balayé d’un coup de vent, tu ne dois plus y penser, une erreur, ça ne pouvait être qu’une erreur. Tu essaies d’avancer, dans les ronces, t’écorchant les bras, le corps, le cœur, ne l’entendant plus t’appeler, résistant à l’exquise envie de te retourner, de sauter dans ses bras, de lui dire que tu pourrais tout faire, tout dire, tout accomplir pour le rendre heureux. Tes yeux fatigués se rappellent ta matinée, tes doutes, ces moments de silence douloureux où tu as essayé de le comprendre, lui, ton coéquipier, à qui tu t’efforces de donner une confiance aveugle. « On a surtout tourné dans la ville, rien de particulier, on a été appelé pour une dispute de ménage mais je m’inquiète pour Adem, il est assez étrange en ce moment. » Tu soupires, essayant de ne pas penser à l’inévitable, à ce que tout le monde soupçonne, voulant être cette lumière dans l’obscurité, la seule qui croit encore réellement en lui. « Il ne me parle plus autant qu’avant, il doit avoir des soucis, familiaux sans doute, je ne sais pas » Tu t’obstines, futile dénégation, voyant dans les yeux d’Adam qu’il y pense lui aussi, ce que tu n’oses pas te dire, ce qui reste enfui bien à l’intérieur. Son sourire te perce le cœur, et tes doigts se logent, s’avançant, voulant revivre ce moment, ce moment où vous n’étiez que vous deux, les retirant au dernier moment, avant de sentir sa chaleur, son contact sur ta paume. « Comment va Hazel ? » Un peu trop dure, n’arrivant pas à cacher entièrement cette jalousie acerbe qui te détruit de l’intérieur. Ton sourire pour noyer tout ça, son bonheur, lui, tu te briseras Fauve, les os, le corps, pour qu’il soit heureux, et tu t’inspires de son bonheur, pour construire le tien, château de cartes bancal, s’écroulant à la moindre bourrasque de vent, te basculant sur la tangente.
Sujet: Re: les hautes lumières ; adam ☆☆ Dim 24 Mai - 19:57
« Ce serait quoi ton but à toi ? Qu’est-ce qui te pousserait à courir avec autant de passion ? » Excellente question. Qu’est-ce qui pourrait te pousser à courir partout ? Qu’est-ce qui était source de passion pour toi au juste ? Qu’est-ce qui te poussait à te lever le matin pour t’agiter en tout sens ? « Je sais pas. » Et c’était la vérité, pleine et entière. Y’a plus de trucs qui te font vibrer, qui te font bouger. Tu n’aimes pas l’inertie, l’inaction. Ca te ressemble pas. Tu restes jamais un jour de congés à rien faire, c’est pas possible. T’es fourré à l’association ou chez Hazel pour passer du temps avec la petite et elle. Et dieu sait que cette petite avait de l’énergie à revendre. Il n’existait pas une seule réponse à cette question, ils en existaient plusieurs. « Tu me connais, j’ai pas besoin de raison pour courir. » Un sourire en coin étire tes lèvres alors que tu la regardes entre tes paupières mi-closes. La vue de ses lèvres rappelle chez toi le souvenir de leur contact sur les tiennes. Ca te déstabilise l’espace d’un instant. Tu t’attendais pas à ça, à cette réminiscence. Est-ce que ça allait toujours être comme ça, maintenant ? Les flashbacks incessants et l’envie de recommencer au creux du ventre ? T’en savais rien mais tu préfères pas aborder le sujet. C’est une sensible, Fauve. Et la dernière chose que tu veux c’est lui faire de la peine, pire, lui faire du mal. « Et toi alors ? Qu’est-ce qui pourrait bien te pousser à courir ? » Tu l’écoutes déblatérer à propos de son coéquipier, mains croisées derrière la tête. Cette nonchalance affichée n’est qu’une feinte. Ce sujet, tu le prends hautement au sérieux. T’étais quelqu’un de droit, un flic de conviction, un type qui fait ce métier parce qu’il a un but et une vocation. Jamais tu ne laisserais quoique ce soit t’en détourner. Tu comprenais qu’on puisse faire parfois preuve de faiblesse. C’est un métier qui laisse des traces. Mais tu n’admettrais pas que Fauve en subisse les conséquences, jamais. Ca ferait sans doute rire ton frère de voir à quel point tu trouvais toujours une personne à protéger qu’elle le veuille ou non. « Soucis familiaux, hein ? » Tu n’insistes pas plus. C’est un sujet de discorde et elle ne t’écoutera pas tant que tu n’auras pas trouvé un moyen de lui prouver ce que tu avançais. Sa seconde question te prend complètement au dépourvu. Tu ne t’attendais pas à ça et ça doit se voir sur ton visage. « Elle va… aussi bien que possible aux vues de la situation. Son ex est revenu. C’est un peu la panique. » Rien que d’y penser, ça te fout encore les boules et t’as envie de taper dans quelque chose. Ce type avait disparu 8 ans, huit putain d’années sans la moindre nouvelle sans se retourner. Il avait abandonné Hazel face à l’autel, ne s’était pas soucié de savoir ce qu’il laissait derrière lui. Et maintenant, il revenait comme une fleur. Pas question. « Ca te dirait de manger un truc après le boulot ? Je dirais pas non à quoique ce soit qui puisse me changer les idées. »
Sujet: Re: les hautes lumières ; adam ☆☆ Jeu 4 Juin - 22:38
Hautes lumières.
ADAM & FAUVE
« “ Vanity and pride are different things, though the words are often used synonymously. A person may be proud without being vain. Pride relates more to our opinion of ourselves, vanity to what we would have others think of us ”. »
Tu n’arrivais pas à cesser ces battements, qui te tue le cœur, qui te tue le corps. Tu aimerais que tout redevienne comme avant, avant quand il n’était qu’un ami, que tout était simple, avant que l’étincelle vienne tout changer. Tu avais eu trop peur, beaucoup trop, qu’il parte, dans un voyage pour ne jamais revenir, pour que tu ne sentes plus son odeur, pour que son regard ne se pose plus jamais sur toi, tu ne le supporterais pas Fauve, lui qui est tout. Tu aimerais passer une porte, être heureuse, pour lui, vraiment, ne plus mentir, ne plus frémir au son de sa voix, à son visage qui t’obsède. Tu aimerais oublier cette nuit, cet orage, la pluie claquant, cachant à peine tes gémissements face à vos deux corps s’entremêlant, face à ces palpitations dont tu ne peux plus te passer, à ces lèvres que tu cherches encore et encore, à son odeur qui n’est plus sur tes draps. Tu aimerais tant qu’Hazel soit amoureuse de lui, qu’ils vivent heureux, que tu puisses te faire une raison, au lieu de t’accrocher, à un espoir qui t’écorche le corps. Ton regard est trop perçant, trop ouvert pour qu’il ne comprenne pas, que toi tu ne courrais que pour lui, encore et encore, à te briser les genoux, à mourir essoufflée, lui, ô lui, depuis toujours. Il le sait, il le comprend, ne dit rien, parce que ça a toujours été comme ça, un triangle incompatible, des amours déchus, que personne n’ose avouer, que tout le monde sait dans son inconscient. Il l’a su, quand vos corps se sont mis à nus, que toi, tu n’attendais que ça, que tu lui faisais l’amour, que tu lui donnais tout ce que tu avais. « Tu sais que je trouve toujours une raison pour ne pas courir. » Tu tournes ta phrase en rigolant, pour ne pas mentir, pour ne pas dire la vérité non plus, parce que tu ne veux pas le perdre, tu ne pourrais pas le perdre, lui qui est toute ta vie, l’arc-en-ciel après une nuit de tempête. Et puis tu parles d’Adem, ton coéquipier, passé du mauvais côté, tout le monde le sait, même toi. Tu espères encore, qu’il puisse à nouveau basculer, te revenir, près de toi qui as réussi à voir la lumière, dans une obscurité beaucoup trop noire. Tu y crois encore Fauve, tu y croiras toujours. Tu n’oses pas lui en parler, jouant les idiotes, la fille trop naïve, de peur de le perdre, totalement, de mettre le doigt sur quelque chose qui le ferait fuir, qui finirait à le faire passer la porte de la noirceur maussade. « Je sais Adam, qu’il y a quelque chose qui ne va pas chez Adem ces derniers temps, mais laisse-moi gérer, s’il doit parler avec quelqu’un ça sera avec moi j’en suis sûre » Tu soupires, repensant à cet instant, accroché à toi, brulante de désir, encore et encore, accro, à cette divine idylle qui n’a duré qu’une nuit. Tu parles d’Hazel, effet de douche froide, les imaginant ensemble, ce qu’il y a de mieux. « Elle ne m’a rien dit pour son ex … Il était vachement nausif pour elle non ? Tu n’as pas essayé de la dissuader ? » Tu soupires, regardant tes pieds, les balançant encore et encore. « Tu comptes lui dire ce que tu ressens pour elle ? » Tu le regardes, espérant qu’il te regarde comme il la regarde elle, avec cet amour passionné, qu’il n’a jamais ressenti pour toi. « J’ai vu un nouveau restaurant, hyper chic, où tu paies soixante euros pour trois crevettes dans ton assiette, ça te tente ? » Tu es heureuse, heureuse d’être avec lui, tout simplement.
Accueil
Dernières images
Rechercher
Membres
Groupes
S'enregistrer
Connexion
