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 until i collapse (calisto)


                                                                 

Otto Orloff
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kings and queens
Otto Orloff

messages : 35 points : 0
face + © : j. gyllenhaal @tiktok
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âge : trente-sept ans de lutte acharnée pour tout perdre en quelques lunes. ancien boxeur de renom aujourd'hui condamné par la foule et par ses propres tourments.
occupation : ex boxeur professionnel de renom, aujourd'hui déchu et condamné par les cafards profanes. vigile au Red Lion depuis quelques mois, il fait pourtant presque parti des meubles, autant client qu'employé.
statut civil : cavalier seul, habitué à sa vie le loup solitaire, un deuil qu'il veut pas commencer, sa mort qu'il ne peut digérer
adresse : mulberry avenue, dans un petit appartement bien trop peu aéré et plonger dans le noir le plus complet.
sujets en cours : (open) calista

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MessageSujet: until i collapse (calisto)   until i collapse (calisto) Empty
☆☆ Jeu 14 Mai - 1:32


phalanges rongées que tu fais craquer, de ces mains nerveuses dont tu ne sais plus quoi faire. Elles se crispent, cherchent une place, de quoi faire d'elles ou comment t'occuper toi, anxieux. T'es pas entré dans un lieu de ce genre depuis bien longtemps. Un bar te semblerait plus familier, même après huit années de réclusion.
Petit café/diner d'quartier dans une ville à une quarantaine de kilomètres de Lewisburg, en terre neutre. Méfiant, il est préférable que ton invitée ignore qu't'as posé tes valises vides, sur son territoire rassurant et lieu d'enfance pour ton fils, son fils
Les yeux rivés sur cette horloge qui ne semble plus fonctionner, tu lui avais dit quatorze heure, il est quatorze heure quatre. Déjà vingt minutes que t'es assis là alors qu'c'matin t'as sorti ton plus beau pantalon et plus belle chemise, de celle sortie d'un sac oublié depuis bien longtemps, encore froissée. T'as même peigné tes cheveux et remplacé ton verre de vodka matinal pour ce café latté ridicule à trois dollars, devenu froid. T'as laissé la serveuse choisir à ta place, certain que ce serait un meilleur choix que si tu le faisais toi-même. Tu l'boiras pas, c'pas pour toi qu'tu l'as pris. Une pseudo attention pour ta belle-sœur, quoique tu n'sais plus s'il est encore possible de la nommer ainsi, imaginant bien les surnoms donnés à ton encontre. Qu'es-tu après tout ? Aux yeux de tous un mari assassin, bon à enfermé, violent, ex-taulard, boxeur de bonne femmes, merde ou bien monstre. La liste peut être longue et tu t'y es fait, ce n'est point ton innocence pour laquelle tu te bats aujourd'hui, mais pour un rôle qui t'a été interdit de prendre ou même de revendiquer, le rôle de père pour Eliott. Résultat de cette incompétence juridique américaine dont tu as fait les frais, fatigué de devoir prouver une innocence improbable pour le bien pensant déjà convaincu du contraire.
Tu feras justice toi-même, déterminé, c'est une question d'honneur pour toi, homme de valeurs.
Mais aujourd'hui les priorités vont à ton fils, confié depuis aux mains de Callie, vieille connaissance qui te semble aujourd'hui si loin, tu te rappelles simplement de son dernier regard à ton encontre lors de ton procès, condamné une fois de plus, coupable pour elle aussi. joli paquet cadeau imposée en ses bras frêles de jeune femme qu'elle était, encore pleine d'amertume à ton encontre pour vos amours passés.

Cette chevelure rousse qu'tu remarques à travers les fenêtres du café, la voilà qui sort de sa voiture, en retard. Les mêmes cheveux qu'Abi, la même expression et manière de marcher, quoiqu'elles ont toujours été très différentes à tes yeux. C'est d'Abi qu't'es tombé amoureux et pas d'Calista. T'avais rencontré la petite sœur en premier comme tu rencontrais beaucoup de jeunes femmes, pour un temps, pour la jeunesse, pour te divertir. Puis Abigail très vite ensuite, c'était différent, plus intense, plus sérieux, sans même que toi ou elle ne l'ai souhaité ou provoqué, c'était évident. C'est peut-être dont ça, l'coup d'foudre dont tout le monde parle sans jamais pouvoir l'expliquer. Le jeune homme de l'époque est simplement tombé amoureux pour la première et unique fois d'sa vie, amoureux d'Abi, fou d'Abi.
FOU D'ABI

Tu t'redresses et bois pour la première fois dans c'café latté peu inspirant. Tu tires la grimace car tu t'rends compte qu'il est froid et bien dégueulasse, comme tu t'y attendais. Un acte idiot car jusqu'ici tu te fichais bien de ce gobelet, juste fait pour occuper l'espace sur cette table. vide. Pourtant bien faite pour s'y asseoir à plusieurs, l'occupant de ta solitude désespérante. Tendu à souhait, les mâchoires qui se contractent, tu n'oses pourtant regarder vers la porte d'entrée, pour ne pas croiser son regard. T'évites une première impression en te voyant assis ici, en juge de ta résilience ratée. Préférant garder les regards par dessus les vitres, faussement attentif à c'qu'il peut bien s'passer dehors. Les jambes qui trépignent à en faire trembler la table avec, manquerait plus qu'la gouttelette sur les tempes pour parfaire l’affaire.

Elle s'assoie devant toi, sans hésitation aucune, t'sais au moins qu't'es reconnaissable sans même avoir lever un regard vers elle ou fait un geste. C'est désormais évident, tu dois faire face. Elle te semble changée, elle n'est plus la jeune femme tout juste sortie du juvénile, elle est belle est bien devenue une femme.
elle lui ressemble d'autant plus
sa manière de te regarder, de bouger.
de ne rien dire comme tu le fais
un silence de courte durée.

« J't'ai pris un café, latté.» sans même commencer par un simple bonjour, comme si les mots étaient arrachés de tes lèvres et la mine crispé. tu lui tends le gobelet.
« Il doit être froid maintenant, t'es en retard. » Rhétorique comique si on évalue la situation - huit minutes de retard pour huit années d'absence -
Pour qui penche la balance ?


Dernière édition par Otto Orloff le Lun 18 Mai - 1:13, édité 4 fois
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Calista Brady
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the bitch
Calista Brady

messages : 167 points : 77
multicomptes : Le pire, Dante. La gloire aux sentiments, Joanna
face + © : la belle Rose Leslie + praimfaya
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âge : 33 ans fêtés le 27 janvier dernier. (Elle est née en 1987, en Irlande)
occupation : Journaliste d'investigation, elle travaille parfois avec les services secrets. En tant que bonne journaliste, elle a pas mal de contacts! Mais le journalisme d'investigation ne suffit pas à lui faire écrire des articles chaque semaine, alors elle a une rubrique bien à elle "Fox out of the cage". Elle y écrit ce qu'elle veut: du people, du sérieux, de la philosophie, de tout.
statut civil : Totalement indécis. Elle ne sait jamais où elle en est. Elle s'attache vite, se détache encore plus rapidement. Elle a peur des sentiments et parfois les cumule dans tous les sens. Puis, il faut avouer que son coeur est pris par Elliott, son neveu qu'elle élève depuis 8 ans et qu'elle considère comme son fils.
adresse : Magnolia Street, en colocation dans un gros appartement où vivent avec eux ses 3 chiens, ses 2 chats et ses poissons.
sujets en cours : Amadeus + Otto + Ace + Ethan

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☆☆ Jeu 14 Mai - 10:43


Until you collapse
Calista & Otto

« We can easily forgive a child who is afraid of the dark; the real tragedy of life is when men are afraid of the light. »
Otto. La simple évocation de son prénom lui faisait toujours le même mal de chien. Elle vivait avec son fils depuis huit ans et elle avait toujours cette lame qui lui transperçait le coeur quand le matin, elle voyait dans les traits d'Elliott certains traits du russe. Elle l'avait aimé, détesté, presque pardonné puis l'avait banni de ses pensées. Cet homme avait représenté tous les sentiments que l'on pouvait ressentir, tous réunis pour un même humain. Otto. Sa peine n'était que de huit ans. Quand la sentence avait été prononcée, Calista avait été soulagée et horrifiée à la fois. Il n'avait que huit ans à se farcir, tout allait bien, il en sortirait assez vite. Puis, en laissant ses émotions l'envahir, elle était outrée qu'il n'ait que huit ans à tirer. C'était une aberration. Un homme à qui l'on reproche d'avoir tué la mère de son fils... Seulement huit ans? Le système était pourri.

Calista ne pensait pas qu'il ait pu tuer Aby. Ce scénario n'avait jamais été envisagé réellement. Elle se posait la question parfois, cela l'avait tourmentée, elle s'était repassée des disputes du couple dans sa tête. Mais elle avait du mal à y croire. Et quand Elliott lui posait des questions, elle évitait de lui répondre car elle ne voulait pas l'influencer. Elliott grandirait et se ferait sa propre opinion. La seule chose dont Calista voulait bien parler : c'était des faits. Et les faits, c'étaient ces regards qu'Otto posait sur Abigail, ces gestes qu'il avait quand il était calme. Les faits, c'était cette image de bonheur à vous en faire vomir quand Abigail se blotissait dans ses bras devant tous et toutes. Calista se moquait d'eux en disant qu'ils étaient à mourir d'ennui. Mais elle seule savait comme ce tableau du bonheur la rongeait de l'intérieur. Car ce bonheur, cela aurait dû être le sien. Et ce bonheur, elle n'hésitait pas à en parler à leur fils.

Otto. Il avait demandé à la voir. Et pendant les heures qui précédèrent le rendez-vous, elle passa son temps à se tordre les cheveux entre ses doigts. C'était plus fort qu'elle. Elle se souvint avec agacement d'Otto qui avait attrapé ses doigts lors d'un de leurs premiers rendez-vous. A l'époque, elle était nerveuse pour de toutes autres raisons. Il avait arrêté ce geste et l'avait forcée à le regarder. C'était ça qui lui avait plu chez lui. Cette force, cette virilité sans peur qui lui indiquait toujours qu'elle était protégée avec lui. Même s'il faisait probablement cela avec toutes. A l'époque, elle s'était sentie spéciale. Car avec lui, elle était en sécurité.

En sécurité. Abigail l'avait-elle été? Callie avait été voir le corps à la morgue. Sa grande soeur, sa seconde maman, gisait là, sur la table du médecin légiste. Triste corps sans vie, mutiné par des mains grossières. Jamais Otto ne lui aurait fait ça. Des accès de rage, il en avait, ils étaient même dangereux. Mais quand Aby était là, il était un autre. Callie détestait ce constat parce qu'il était l'aveu le plus manifeste de son échec à elle. Mais elle savait au fond d'elle que c'était la vérité. Otto aimait Aby.

Arrivée en retard devant le café où ils s'étaient donnés rendez-vous, Calista avait envie de remonter ses doigts dans ses cheveux afin de les triturer comme il se doit. Cette rencontre la stressait réellement. Que voulait-il? La réponse semblait évidente mais elle ne voulait pas y penser. Entrant d'un pas décidé dans le café, elle le vit assis à une table plus loin. Otto ne regardait pas dans sa direction et c'était tant mieux. Elle avait le sentiment de défaillir à chaque pas qu'elle faisait. Elle s'assit devant lui sans y avoir été invitée et resta muette.

Otto n'avait pas tant changé. Physiquement, il était toujours cet homme dont la force se voyait dans les mâchoires carrées et les muscles au-dessous de ses vêtements. Mais quelque chose était différent. Ceux qui se méprisaient cordialement partageaient une peine commune: la perte d'Aby. Callie regarda le café qu'il lui poussait et eue une moue désapprobatrice devant le côté du verre où l'on pouvait voir que quelqu'un avait bu. Elle ne commenta pas, pas un merci ni une remarque sur ce geste peu délicat. Mais Otto meublait le silence avec une accusation. Calista laissa échapper un petit rire nerveux.

- Excuse-moi mais tu noteras l'ironie. Tu tues ma soeur et c'est moi qu'on engueule parce que je suis dix minutes en retard?

Elle ne lui faisait pas vraiment un reproche. Son visage rayonnait presque car elle était tendue et ce rire qui s'échappait détendait les muscles de son visage. Elle n'avait pas dormi de la nuit. Et pourtant, elle se sentait bien. Elle posa un doigt sur la tasse de café latté et appela la serveuse.

- Deux bières s'il vous plaît.

Pourquoi tourner autour du pot, tous deux avaient besoin de quelque chose de plus fort que de la caféine. Calista plongea ses yeux dans ceux d'Otto et sans détour lui demanda:

- Ne perdons pas notre temps, Otto. Pourquoi on est là ? Qu'est-ce que tu veux?

Elle n'avait jamais chicané avec rien. Elle allait toujours droit au but. La journaliste était douée pour flairer les sujets qui méritaient d'être traités. Mais elle savait que l'intérêt du lecteur se tassait au fur et à mesure que les lignes avancaient. Il fallait en venir aux faits très vite si on voulait maintenir son envie de lire.

(c) DΛNDELION
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MessageSujet: Re: until i collapse (calisto)   until i collapse (calisto) Empty
☆☆ Lun 18 Mai - 1:02


condamné aux premiers regards qu'ces flics ont posé sur toi,
condamné par la justice, huit ans à croupir, à mûrir tes convictions et prévoir tes actions, aujourd'hui ta confiance en la justice et ce qu’elle représente est oubliée. c'est une idée qu'y s'est même immiscée dans ton esprit, la culpabilité.  ce sentiment qui ne t'a jamais quitté. pourtant innocent, si tu ne l'as pas tuée, il y a bien quelqu'un qui l'a fait.

pourtant coupable
de ne pas l'avoir protégée
de ne pas l'avoir vengée
ni même honoré sa mémoire
élever son fils
élever ton fils.

Voir Calista pour discuter d'Eliott est la première action programmée de ta longue liste, oui parce que tu prévois tout à l'avance, tes journées sont même ritualisées depuis que t'es sorti de prison. Elles l'étaient déjà avant et même enfermé, les contraintes n'étaient pas les mêmes, c'est cependant devenu presque obsessionnel aujourd'hui. C'est toujours c'qui t'as fait tenir, ce réconfort à retrouver des détails de la vie d'un jour, familiers et rassurants. Futilités pour certains, qui t'permettent d'avancer, de ne pas trop penser au risque de sombrer. Levé chaque matin aux aurores, tes nuits sont souvent courtes, l'insomnie et la vodka en partenaire passé minuit. Paradoxe car en journée tu t'imposes un sport rigoureux et des entraînements bien connus, maîtrisés chaque matin. Des repas efficaces, à heures fixes. Tu passes ensuite la plus part de tes journées assis dans ce vieux tacot qu'tas pu trouvé tout juste sorti, planqué devant l'école d'Eliott. Attendant de pouvoir l'observer, juste le voir, même simplement au loin, voir à quel point il te ressemble. Tentative bancale pour essayer de connaître cet enfant, arraché trop tôt. Qui es-tu pour lui après tout ? Que lui a-t-on dit de toi ? Pas la vérité, ta vérité. Tu l'as même observé, lui et Callie, au sein de leur habitation, poussant ton obsession à reprendre contact. Acte psychopathe de suivre et épier des gens chez eux et dans leurs déplacements, tu ne pouvais cependant pas attendre, ni même autoriser que les choses en soient autrement. Tu ne supporterais pas que Calista te dise non, ici, maintenant, assisse en face de toi dans ce restaurant
qu'Eliott tu le reverras pas
que tu n'es qu'un assassin aux yeux de ton fils, à lui aussi.

Sourire jaune au retour de Calista, boomerang qui te revient en pleine face. C'est vrai qu'mettre les formes, c'est pas ton truc. Tu te contiens car ses quelques mots te feraient déjà monter rouge. C'est comme si elle appuyait pile poile sur le point sensible, tes mains et ta mines se crispent, une nouvelle fois, trahissant tes faiblesses. Son regards que tu évites, tu ne sais pas vraiment si elle plaisante uniquement de la situation et des étiquettes, ou si elle pense vraiment ce qu'elle dit, qu'elle croit en ta culpabilité. Elle sait pourtant comment tu étais, à quel point tu l'aimais, Abigail. C'était elle qui avait choisi sa benjamine en tant que marraine pour Eliott, et c'était toi qui lui avait fait brillé ses jolies pupilles avant de l'oublier pour sa sœur aînée. Un sujet que t'avais alors fait tabou, refuser d'en inquiéter ta jolie Aby tant aimée, tant adulée. En roi du ring elle était ta coupée fièrement montrée après la victoire, partenaire d'un vie exemplaire, elle savait t'écouter, te conseiller, te raisonner et te guider vers les bons choix. Chose difficile en vue de l'homme que t'étais avant de la connaître. Jeune poussin fou qui croyait déjà voler, connu pour ses excès de colère sur le terrain comme à l'extérieur, provocations et travers. T'avais trouvé la perle rare, t'en étais sûr, aujourd'hui encore la colère gronde sa perte, se demandant pourquoi elle.

Elle le sait tout ça Calista
Pas vrai ?
C'est ce en quoi tu mises lorsqu'elle préfère changer ce vieux café refroidi qui te sert d'déco par deux bières. C'est pourtant pas l'heure pour toi, tu te refuses à boire en pleine journée, préférant réserver cette triste version de toi même submergée par ses démons incontenables alors, pour ton obscure solitude. Il paraît pourtant que pour le plus commun, boire une bière, ensemble, assis autour d'une table, est signe d’amabilité entre les individus, comment refuser une si belle invitation vue sous cette angle ?
Juste une bière.
juste
une


Les pieds dans la plat Calista elle a toujours su faire, femme vive, extravertie au franc parlé, certaines choses ne changent pas. T'es sûr de toi, tu ne l'as pas appelée pour rien, alors tu te lances et c'est bien en ces quelques mots que tu t'apprêtes à prononcer, que tu la regardes enfin, droit dans les yeux.

« Eliott » nom sorti tel une évidence et cris du cœur, toi non plus tu ne passes pas par quatre chemins. « Je veux voir Eliott. » Ajout comme pour répéter en vœux. Détail pourtant bien important, parce que tu ne comptes pas enlever cet enfant à sa tante et parent. En quête d'une place que tu ne sais comment trouver.
Mais tu l'auras.

C'est ce que tu veux, c'était bien ça sa question non ?
C'est dit (craché)
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☆☆ Mar 19 Mai - 20:01


Until you collapse
Calista & Otto

« We can easily forgive a child who is afraid of the dark; the real tragedy of life is when men are afraid of the light. »
Directe. Calista faisait partie de ces femmes qu'on qualifiait de directes. C'était bien simple, elle ne pouvait pas se passer de sa franchise. Et faire des détours, jouer à des jeux, c'était souvent faire preuve de tromperie. Calista avait tout sauf envie de perdre son temps. Otto était celui qu'elle avait autrefois admiré, désiré, presque aimé. Aujourd'hui, tout cela appartenait au passé. Aujourd'hui, il était un condamné qui sortait de prison et qui réclamait de la voir. Mais elle n'était pas idiote, elle ne s'était pas imaginé une seule seconde que cette entrevue avait pour but de discuter d'elle ou de sa vie.

Non. Callie n'était plus Callie, la petite insouciante rouquine du passé. Aujourd'hui, elle était mère. Mère d'un gosse dont le père voulait retrouver la trace, dont il voudrait partager l'existence. Callista avait redouté ce moment. Et pourtant, il tomba là, sans aucun détour, comme elle l'avait demandé.

Elliott.

Cela claqua dans l'air. Calista changea probablement de couleur. Ses jolies tâches de rousseur tournèrent vers le jaune tant elle était stressée de continuer cette discussion. Elle prit une gorgée de cette bière qu'elle avait commandée comme si elle avait su à quel point cela serait dur de mener tout cela à bout sans alcool. La bière était fraîche mais elle n'ôtait pas le goût amer de sa bouche. Elle hocha de la tête quand il précisa qu'il voulait voir Elliott.

- Evidemment.

Il n'y avait pas de jugement dans cette réponse. Juste un constat, le constat du besoin d'un père de revoir son fils. Elle serrait son verre entre ses doigts, évitant le regard franc qu'Otto daignait enfin poser sur elle. Mal à l'aise, elle semblait presque timide. Cela ne lui ressemblait pas. Otto avait eu cet effet intimidant autrefois. Et aujourd'hui, il était de nouveau le seul à provoquer ce visage en retrait qui pensait pour lui, discrètement. Mais aujourd'hui, ce n'était plus pour l'amour d'Otto. Aujourd'hui, c'était l'amour d'Elliott qui motivait cette tante devenue mère malgré elle.

- J'ai besoin de temps. Pour lui. Pour... moi.

Il avait été franc, elle lui devait la même sincérité. Elle releva les yeux vers Otto. Elle n'aimait pas le voir car des images violentes traversaient son esprit. Elle avait été le voir combattre autrefois et ces souvenirs se mêlaient à des fantasmes irréels de lui cognant sur ... Aby. Elle chassa ces fantômes de son imagination et secoua doucement la tête.

- Tu comprends que je ne peux pas juste te dire qu'on va aller le voir maintenant. Je dois le préparer, lui parler et...

Elle s'interrompit, consciente que ce qui suivait pourrait déplaire au père à peine libéré d'une sentence. Car ce qui venait était encore plus lourd de conséquence.

- ... lui demander.

Ce n'était pas à Otto ni à Calista de décider de cette rencontre. L'enfant avait 12 ans, bientôt treize en fin d'année. Il était assez grand que pour se prononcer en faveur d'une rencontre. Calista avait évoqué le sujet avec lui quelques fois mais cela déviait assez vite. Elle avait toujours senti un malaise de la part du petit qui ne voulait pas réfléchir à la possibilité que son père soit un criminel. Et c'était naturel. Jamais Callie ne l'avait présenté comme tel. Mais les enfants sont cruels et évidemment le scandale avait collé à la peau d'Elliott.

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