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 Drawing rainbows under a concrete sky {Syd}


                                                                 

Evey Fawkes
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kings and queens
Evey Fawkes

messages : 991 points : 1045
face + © : D. Sidorchuk ©awona (Ailish♥)
Drawing rainbows under a concrete sky {Syd} OpulentSlimyAustraliancurlew-size_restricted
âge : Douze années écoulées en Enfer. Quatre à te reconstruire, à penser tes plaies. Trois, enfin, à être telle quil t'as faite. Tu frôle la vingtaine et pourtant, ta vie commence à peine. {19 ans}
occupation : Tu es là où il te souhaite, comme il te désire, l'ouïe fine et l’œil vif, à l'affût des ces secrets que tu pourras rapporter au nid. Et tu t'y commets corps et âme, à ce rôle qui te sied comme un charme: barista dévouée à son travail, en miroir à la dévotion que tu portes à Cahal.
statut civil : Léthargie exquise sous la cage thoracique; le palpitant pudique, craintif de ces choses-ci. Tu prétends à la liberté pour idylle, arbore la solitude en désir factice, en mensonge que trahit, parfois, ce sensible sous tes cils. Ce cœur qui vacille, que tu t'effraie d'offrir quand il n'aspire qu'à être pris.
sujets en cours : {Cahal} - Henry - Syd - Dante

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☆☆ Ven 8 Mai - 3:55


Drawing rainbows under a concrete sky

we can bottle up our fears, brew a taste so sweet, knock us off our feet or more. burn our troubles, inhale them all, paint our future on a fractured wall. so come on, fly away with me to a place where we can be anyone we wanna be.

@Syd Berkowitz & Evey Fawkes


Drawing rainbows under a concrete sky {Syd} Eveysyd1-5759951 Drawing rainbows under a concrete sky {Syd} Eveysyd2-5759952Ta silhouette pénètre l’enceinte du commerce, déclenchant le tintement cristallin d’une clochette familière. L’acajou de la porte vient retrouver le verre de la façade dans un bruissement feutré auquel fait bientôt écho le murmure de tes pas s’aventurant sur le carrelage, consumant la distance te séparant de ce comptoir à l’arrière duquel, déjà, ses émeraudes te dardent. « Evey? » L’intonation est joviale, singulièrement ravie bien que ponctuée de l’interrogative, reflet d’un plaisir nuancé de la surprise qu’occasionne ta venue aujourd’hui. « Bonjour, Monsieur Paillard. » Son regard se trouble de confusion tandis qu’il s’abaisse sur ce carnet dont la dextre effleure le grain frénétiquement, faisant danser quelques pages jusqu’à s’arrêter sur celle où se révèle la date du jour griffonnée à l’encre. « Il me semble bien que Monsieur De Luca soit passé chercher votre commande un peu plus tôt, ce matin. » S'inquiétant d’une inculpation que tu n’as pas formulée, le boulanger s’enquiert de l’erreur qu’il présume t’avoir menée à lui, sa voix grave portée par l'accent caractéristique de son Europe natale, inflexion chantante que tu affectionnes désormais telle une part de ta routine matinale. Un sourire s’esquisse sur tes lèvres tandis que d’un geste coutumier, tu te délestes de l’un des deux gobelets que tu tiens en main, faisant glisser vers ton hôte ce double expresso que tu pris l’habitude de lui emmener chaque matin où ton employeur t'envoya quérir chez lui quelques viennoiseries pour le café. « Ce n’est pas pour Monsieur De Luca que je viens vous visiter, aujourd'hui. »

Quelques politesses échangées, deux croissants et une abricotine en plus, tu délaisses l’artisan à son labeur et reprends ton chemin sur les pavés de Mulberry Avenue, ton ombre se mêlant à celle des arbres centenaires jusqu'à se laisser engloutir par le bitume de Live Oak Street, où l'habitude te conduis aux devants de l'appartement #66. Le revers d’une phalange hasarde trois coups contre la porte, rythmique discrète à laquelle seul réplique le silence. Nouvelle tentative; le néant en récidive.  

Dans une hésitation, tes doigts viennent enlacer les courbes froides de l’acier et, d’une torsion de poignet, tu fais pivoter la poignée – à peine, tout juste ce qu’il faut pour que s’offre à ton ouïe ce cliquetis caractéristique; confession timide d’une porte au verrou tristement inutile. Tu risques une œillade dans le jour nouvellement créé et, dans un souffle, invoque celui que tu espères y trouver. « Syd? » Ta voix est basse – trop, sans doute, puisque ne te parviens en retour que ce ronronnement sourd; ronflement itératif que l’espace s’approprie, amoindrit sans lui retirer, toutefois, le mérite de confirmer la présence de l’occupant du logis. Tu t’y invites finalement, laissant la lourde se refermer sur ton passage en une lamentation plaintive, n’ayant que le temps d’en franchir le seul avant que tes pieds ne se prennent dans la carcasse d’une chaussure orpheline. Un fin rictus écorche tes lippes et tu secoue la tête, t’abaissant pour rendre la fautive à sa jumelle, progressant vers la cuisine où tu déposes le sachet de viennoiseries ainsi qu’un autre, contenant quelques fruits. Et c’est sans réellement t’en formaliser que tu entreprends d’alléger de son fardeau cette table où trônent gobelets et bouteilles vides, ne prêtant plus attention à ces ronflements auxquels, bientôt, le silence donne suite; hiatus à son tour interrompu par le grincement laconique de ce parquet vieilli venu trahir l’approche de celui vers lequel ton regard glisse. « Iiiik! » Le couinement t’échappes presqu’aussi spontanément que tes paumes se plaquent sur tes paupières déjà closes, si promptement et trop tard, pourtant, pour préserver ton ambre de la vision d’un Syd en tenue d’Adam. « Syd tu... t’as pas de... gnn! » Un balbutiement malhabile, quelques syllabes, à peine, que la gêne s'acharne à déconstruire, tes mots se noyant dans l'océan de ton embarres pour ne laisser en substitut à l’éloquence dérobée que cet index fébrile qui s’agite aveuglément pour désigner l’intimité dévoilée. Et sous l'albe de ton teint, il te semble sentir tes pommettes s'empourprer.
(c) calaveras.
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Syd Berkowitz
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Syd Berkowitz

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âge : (23 ans) l'adolescence perdue d'puis longtemps. la vie d'adulte qu'il a vu trop vite arrivée.
occupation : (dealeur) ça vend d'la poudre. ça s'fait du blé sur l'dos d'ces esclaves qui vendent leurs âmes pour quelques grammes. et ça écoute les bruits qui courent sur l'bitume pour les rapporter au corbeau.
statut civil : (coeur d'pierre) l'coeur bat pour vivre, pour survivre même, pis des fois, il bat pour elle.
sujets en cours : henry ; cahal ; evey ;

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MessageSujet: Re: Drawing rainbows under a concrete sky {Syd}   Drawing rainbows under a concrete sky {Syd} Empty
☆☆ Jeu 21 Mai - 14:07


Drawing rainbows under a concrete sky

we can bottle up our fears, brew a taste so sweet, knock us off our feet or more. burn our troubles, inhale them all, paint our future on a fractured wall. so come on, fly away with me to a place where we can be anyone we wanna be.

Syd Berkowitz & @Evey Fawkes


Drawing rainbows under a concrete sky {Syd} Eveysyd1-5759951 Drawing rainbows under a concrete sky {Syd} Eveysyd2-5759952y’a la musique qui tourne encore dans sa tête. ces vieux sons d’nirvana qui résonnent dans sa caboche. la violence des riffs qui l’accompagne dans sa nuit comme l’écho lointain d’une soirée encore trop arrosée. dans les abysses de son sommeil, il peut encore sentir l’odeur d’la clope, des joints et d’la vodka. il en ressent encore les effets aussi. le tournis qu’il a toujours. même dans le néant, il se sent tourner. ça tangue, ça valse, ça s’agite. chute libre dans les ténèbres de ses rêves. il tombe sans jamais atteindre le sol. divagation de son être suite à l’excès. réponse d’son cerveau à tout ce qu’il a ingurgité. la chute berce sa nuit, le rend sourd à tout ce qu’il peut bien se passer dans son appartement. la petite souris qu’il n’entend pas. il n’y a que la lumière pour venir lui offrir un échappatoire. elle perce le drap noir qui l’entourait et l’aspire ainsi vers la réalité à laquelle il voulait échapper depuis quelques heures. elle brûle ensuite ses rétines encore habituées à l’obscurité. et ensuite, viens le son de quelqu’un dans la cuisine. c’est sourd, c’est agressif autant qu’les riffs qui grésillent encore dans sa tête. le mal de tête arrivera bientôt pour lui rappeler les excès.

légers gémissements quand il se redresse de son lit pourrit. grimace quand il voit la lumière. ferme les yeux et se gratte l’arrière du crâne quand il entend du bruit dans sa cuisine. il pose un pieds à terre et se relève comme il peut. corps léthargique qui se déplace par mécanisme. les articulations endormies il s’avance jusque dans la pièce d’où vient le bruit. il pense en premier temps à une illusion d’son imaginaire comme il peut parfois entendre les voix qui grattent contre les briques. les lamentations des démons qu’il se fabrique. mais quand il arrive dans l’encadrement de la porte, c’est evey qui couine et baragouine des choses qu’il ne comprend que par ses gestes. un regard vers le bas et il comprend qu’il est nu. « ah ouais. » qu’il lâche d’une voix monotone en faisant demi tour pour aller enfiler quelque chose. il est pas vraiment pudique, syd. trop habitué aux bains d’minuit dans le lac quand il est trop arraché. mais machinalement, il retourne vers son lit pour y trouver un vêtement à se mettre. il attrape le premier qui lui vient, retourne ensuite vers elle. « pourquoi t’es là? » il questionne ayant oublié la conversation d’hier. n’ayant plus aucuns souvenirs de leur appel, comme d’habitude. « la porte était ouverte? » qu’il demande ensuite. il a dû oublié de la fermer. il a peut-être même perdu les clés. de sa soirée d’hier, il ne reste rien que les effets des drogues et les chansons d’nirvana, tout l’reste s’est perdu sur le chemin du retour.
(c) calaveras.
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