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Conway Moran ---------------------------- kings and queens
messages : 226 points : 158 face + © : matt bomer, natsilane (ava), party monster (quote) âge : quarante-deux ans et autant de temps passé à craindre l'arrivée des premières rides occupation : oiseau de mauvais augure et organisateur événementiel en cavale, exilé de son propre royaume statut civil : cœur endeuillé, enseveli sous une couche d’égocentrisme et de superficialité si épaisse qu’elle paraît impossible à percer. l'âme entièrement dévoué à Hera malgré les incessant tumultes qui agitent leur relation. sujets en cours :
hera (1), hera (2), morgan, reed, boys band, lonàn, gali, falco
| Sujet: fb; jours étranges ☆☆ Mar 26 Mai - 1:25 | | |
moi j'irais tuer mon père non je ne suis pas un ange et s'il faut toucher ta lumière en ces jours étranges on ira voir au clair de lune voir si le diable veut danser si dans nos yeux brûle l'écume de ces océans enflammés -- conway & hera. mai 1998Une chape de plomb semble avoir été tirée comme un rideau sur la salle à manger des Moran. Seul le bruit du raclement des couverts contre la porcelaine du service se permet de troubler le silence jusqu'à ce que le regard de Conway ne se perdre un instant de trop sur la chaise vide aux côtés d'Adon. Les nerfs laissés à fleur de peau par le manque de contrôle qu'il avait exercé sur la tournure de cette journée, le vieux Moran ne manque pas d'y voir l'affront qu'il attendait pour s'adresser à son fils pour la première fois de la journée et le marmiter un peu pour lui soutirer d’éventuels renseignements sur la cache dans laquelle Hera pourrait bien s'être terrée. Le brun ne se laisse pas impressionner par les pupilles inquisitrices qui le dévisagent, se concentre sur le contenu de son assiette tout en niant platement la vérité qui saute pourtant aux yeux. Adon n'aurait pas dû avoir à l'interroger à ce sujet s'il s'intéressait un minimums aux habitudes de sa rein, comme les Australiens n'auraient jamais dû passer la ville entière au peigne fin pour mettre la main au plus vite sur la blonde qui se trouvait sous le bout de leur nez pendant tout ce temps. En franchissant les portes du Hera, Conway n’était pas certain qu’il la retrouverait dans les thermes de l’hôtel, asile qu'il lui connaissait et qu'il partageait avec elle pour échapper au mauvais sang et à la colère d'Adon lorsqu'elle pleuvait trop fort. Après quatre semaines de lourds silence imposé par son père qui avait vu leur proximité grandissante d'un mauvais oeil, le brun ignore également dans quel état d'esprit elle pouvait bien être plongée. A la réception, il ne doit pas déployer de grands efforts pour détourner l’attention de l’hôtesse pour qu’elle regardé ailleurs tandis qu’il rejoint les bains du palace en toute discrétion. Il n’est qu’à peine étonné lorsqu’il découvre que son intuition ne le trompait pas en tombant sur la silhouette dévêtue d’Hera plongée sous l’eau chaude. Elle lui tourne le dos alors qu’elle remonte enfin à la surface, les cheveux rabattus en arrière pour dégager son visage et Conway lui laisse le temps de réaliser sa présence avant de s’autoriser à troubler sa quiétude. Tu peux être fière de toi, les Moran n'ont d'attention que pour toi, ce soir. Rares étaient les personnes foulant cette terre à pouvoir se targuer d’avoir volé la vedette à Adon Moran et c’était un devoir pour lui de souligner cet exploit. On va se faire anéantir si on rentre maintenant. Heureusement, il ne devrait pas tarder à aller se coucher. L’Australien attrape alors la serviette de bain d'Hera, délaissée sur le décor de marbre avant de l’écarter entre ses deux mains pour l’inviter à se hisser au bord du bassin. Il n’était peut-être pas venu la chercher au nom de son père mais qu’importe l’agréable bienveillance dont il drapait ses mots, ses intentions étaient jumelles à celles d’Adon : la ramener au bercail par simple égoïsme. (c) calaveras. |
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Hera Moran ---------------------------- amanite phalloïde queen
messages : 660 points : 268 multicomptes : falco, reed & gali. face + © : katheryn winnick, jenesaispas (ava), calaveras (code), conway, true detective (gifs) âge : quarante-deux ans, l'âme souillée par trop d'épreuves. occupation : reine déchue de la mafia australienne, nage dans les cendres de ses pertes, guidée par l'espoir de retrouver son royaume. propriétaire de l'hôtel 'hera', empire du narcissisme, tour dorée qu'elle quitte à peine, entourée des siens et du vide. statut civil : veuve, n'a connu des hommes que leur cruauté et la manipulation. ne les approche aujourd'hui que pour les dépasser. le feu qui l'animait n'est plus qu'une fumée opaque, sale et étouffante. cultive la relation chaotique qu'elle entretient avec conway. adresse : hôtel luxueux et impersonnel qu'est l'hera. sujets en cours : moodboard - morgan (fb), conway (3), cahal, conway (fb), nina, ethan, dante, lonàn, clovis, kiara. (full)
| Sujet: Re: fb; jours étranges ☆☆ Sam 30 Mai - 1:45 | | |
moi j'irais tuer mon père non je ne suis pas un ange et s'il faut toucher ta lumière en ces jours étranges on ira voir au clair de lune voir si le diable veut danser si dans nos yeux brûle l'écume de ces océans enflammés -- conway & hera. Un long frisson traverse sa colonne vertébrale lorsque sa tête quitte l'eau nébuleuse dans laquelle Hera s'est plongée. La voix de Conway est un flingue qu'il lui cale derrière la tête en lui demandant de sourire. Ses mots s'écrasent contre sa peau, s'incrustent dans ses veines et l'empoisonnent un peu. Moran se retourne, ses longs cheveux coulant sur ses épaules telle une putain de sirène qu'elle ne sera jamais. Putain, seulement, dans les draps d'un homme qu'elle ne peut supporter, dont même le regard l'écorche et lui donne l'illusion de crever un peu plus chaque seconde. Sa mâchoire se serre tandis qu'elle exerce quelques brasses en sa direction. Sa main se pose sur le rebord du bassin mais la môme refuse de grimper et le rejoindre. Elle se sent encore trop en colère et douloureuse pour parvenir à lui obéir. Comment Conway ne peut-il pas déceler au fond de ses pupilles cette douleur ? La mort est un processus bien plus lent qu'elle ne l'imaginait. Cette agonie est pareil au feu, elle brûle, encrasse son être, la carbonise sans une once de pitié. Et Moran qui continue, rajoute un peu de bois aux braises par peur qu'elle ne s'éteigne et trouve le repos. Qu'est-ce que tu me fais Conway ? Elle l'espérait de son côté lorsqu'il venait la rejoindre tard dans la nuit dans la cuisine pendant que Adon décuvait d'un énième repas d'affaire et qu'eux trouvaient refuge dans l"obscurité. Hera a la mâchoire si serrée que c'est son être qui la supplie de ne pas parler, de ne même pas essayer le moindre mot. Sa douleur est si vive qu'elle fait un bloc au niveau de sa gorge et de son cœur. Même si elle désirait s'en défaire, ce serait impossible sans césarienne. Ce n'est pas la vie qu'elle contient dans son minuscule corps rachitique de gamine trop frêle mais bien un poison, qu'Adon déverse en elle à chaque fois qu'il la souille de ses caresses et ses baisers. Rentre chez toi, dis-lui que tu ne m'as pas trouvé. Faire comme si de rien n'était, c'est ton truc non ? Il n'a jamais levé le petit doigt, pas une seule fois, encore moins haussé le ton, osé le défier, remettre en place l'ordre des choses. Le regard d'Hera est aussi humide que cette foutue piscine dans laquelle elle se noie en espérant que le ciel s'ouvre au dessus d'elle afin de lui demander pardon et la récupérer. Mais ses prières sont aussi transparentes que tout le reste, s'évaporent, la quittent, la trahissent en ne faisant pas leur job. Elle inspire, se sent sur le point d'éclater en sanglots ou de sombrer dans l'hystérie. Je ne vais pas retourner là-bas, Conway. C'est terminé, je peux plus, tu m'entends ? Je préfère que tu me noies ici plutôt que le retrouver. Elle gratte doucement le sol poreux du bout des ongles pour tenter de se contenir et ne pas céder face à l'appel de ces ombres dont s'est éprise son âme si sale. Les bras posés sur le sol, il n'aurait qu'à tirer un coup sec dessus afin de la faire quitter son bassin. Hera est un poids mort lorsque ses pupilles fatiguées cherchent les siennes et se heurtent à sa froideur. Laisse-moi, s'il te plaît. Dernier rempart avant qu'elle ne lui saute à la gorge et tente de partir. La vie semble si belle hors de cette maison, elle lui envoie des signaux chaque jour de l'autre côté de ces grandes baies vitrées qu'elle astique avec une attention particulière. La poussière est son unique amour car elle lui rappelle ce sur quoi elle est née : des cendres. Sa famille n'était qu'un feu de joie qui se nourrissait d'elle jusqu'à ce qu'elle s'éteigne à son tour. (c) calaveras. |
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Conway Moran ---------------------------- kings and queens
messages : 226 points : 158 face + © : matt bomer, natsilane (ava), party monster (quote) âge : quarante-deux ans et autant de temps passé à craindre l'arrivée des premières rides occupation : oiseau de mauvais augure et organisateur événementiel en cavale, exilé de son propre royaume statut civil : cœur endeuillé, enseveli sous une couche d’égocentrisme et de superficialité si épaisse qu’elle paraît impossible à percer. l'âme entièrement dévoué à Hera malgré les incessant tumultes qui agitent leur relation. sujets en cours :
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| Sujet: Re: fb; jours étranges ☆☆ Mer 10 Juin - 0:39 | | |
moi j'irais tuer mon père non je ne suis pas un ange et s'il faut toucher ta lumière en ces jours étranges on ira voir au clair de lune voir si le diable veut danser si dans nos yeux brûle l'écume de ces océans enflammés -- conway & hera. Si Conway aurait pu essuyer un vent d’hystérie ou une flopée d’insultes sans broncher, ses pupilles prennent le large, aussi fuyardes que la môme qui se tient devant lui alors qu’elles croisent la détresse intense que lui renvoie le regard de la blonde. Il pourrait pointer du doigt sa naïveté, lui cracher qu’il n’aurait rien pu faire pour la sauver de son triste sort mais il n’en trouve pas la force, pas quand elle a toutes les raisons de lui en vouloir pour son impassibilité et de la retourner contre lui. Paralysée par l’influence d’Adon, l’Australien s’était retrouvé incapable d’agir mais il ne peut se cacher derrière ce prétexte sachant qu’il aurait probablement adopté la même attitude de lui-même, dans leurs intérêts à tous les deux. Dans le sien avant tout, parce que son armure n’était pas assez épaisse pour encaisser les coups psychologiques qu’Adon lui aurait porté pour avoir osé quitté les rangs et interférer dans sa relation avec Monroe, mais aussi dans celui d’Hera, parce que le vieux Moran n’aurait pas hésité une seule seconde à se servir d’elle à l’avenir pour le faire sortir de ses gonds encore et encore et se délecter de cette impuissance qu’il exécrait chez son fils mais qu’il prenait pourtant un malin plaisir à solliciter. La défense qu’il lui sert est faible mais il préfère ça plutôt que passer sous silence le ressenti de la blonde qui avait bien plus d’importance qu’il ne le voudrait à ses yeux. Je pourrais lui pointer un flingue entre les deux yeux qu’il continuerait à se comporter comme le plus infect des connards et tu le sais très bien. Conway n’était rien de plus qu’un grain de poussière dans l’engrenage, loin d’être assez suffisant pour stopper la machine lancée à plein régime que représentait son père une fois qu’il décidait de s’emparer du corps d’Hera et de le piller d’absolument tout ce qu’il renfermait de plus précieux. Je ne devrais pas être celui qui se sent coupable pour des actes qu’il a commis. Et pourtant, de la culpabilité, c’était exactement ce qu’il ressentait face au désespoir d’Hera et son refus de quitter la piscine. Suffisamment pour désirer revenir quelques heures en arrière et se donner une chance de changer les choses, de se montrer assez vaillant pour deux et faire preuve d’un peu plus de mordant plutôt que se ranger sans cesse du côté de ces chiens qu’on abat parce qu’ils refusent d’aboyer. Un long soupir quitte les lèvres de l’Australien alors qu’il rend les armes aux yeux larmoyant d’Hera et qu’il ne prend même pas la peine d’ôter ses vêtements avant de se glisser dans l’eau avec elle. Il sait qu’elle a envie de le voir disparaitre de sa vue mais il ne peut pas se résoudre à rentrer seul, encore moins en l’abandonnant une seconde fois. Ses bras repoussent l’eau en arrière pour se rapprocher plus vite d’elle et la ramener contre lui dans une étreinte si puissante qu’elle pourrait recoller à elle seule les morceaux qu’Adon avait laissé dans son sillage. Dis pas n’importe quoi. La douceur de ses gestes n’est pas qu’un leurre pour endormir ses résistances alors que ses lèvres déposent un baiser sur le sommet de son crâne pour lui insuffler un peu de cette énergie qui lui avait permis de traverser une existence aux côtés du vieux Moran sans jamais s’effondrer. Reviens. Le fais pas pour lui. Son visage s’éloigne doucement du sien pour qu’elle puisse capter dans son regard à quel point il avait besoin d’elle à ses côtés. (c) calaveras. |
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| Sujet: Re: fb; jours étranges ☆☆ | | |
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