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 fb ; my least favorite life. - morgan


                                                                 

Hera Moran
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amanite phalloïde queen
Hera Moran

messages : 660 points : 268
multicomptes : falco, reed & gali.
face + © : katheryn winnick, jenesaispas (ava), calaveras (code), conway, true detective (gifs)
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âge : quarante-deux ans, l'âme souillée par trop d'épreuves.
occupation : reine déchue de la mafia australienne, nage dans les cendres de ses pertes, guidée par l'espoir de retrouver son royaume. propriétaire de l'hôtel 'hera', empire du narcissisme, tour dorée qu'elle quitte à peine, entourée des siens et du vide.
statut civil : veuve, n'a connu des hommes que leur cruauté et la manipulation. ne les approche aujourd'hui que pour les dépasser. le feu qui l'animait n'est plus qu'une fumée opaque, sale et étouffante. cultive la relation chaotique qu'elle entretient avec conway.
adresse : hôtel luxueux et impersonnel qu'est l'hera.
sujets en cours : moodboard - morgan (fb), conway (3), cahal, conway (fb), nina, ethan, dante, lonàn, clovis, kiara. (full)
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☆☆ Lun 11 Mai - 14:42



This is my least favorite life
The one where I am out of my mind
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The one where I stand, and you fly
(@lera lynn ) -- morgan & hera.

juillet 2014
Hera avait eu droit à la même fête lorsque Adon lui avait annoncé qu'elle ferait d'elle son épouse. Elle n'était qu'une gamine ; à peine avait-elle quitté ses rêves d'adolescente qu'on l'avait forcé à devenir une femme. Pas celle qu'elle désirait mais la sienne. Celle d'Adon qu'on ne désignerait plus jamais que par son mariage. Durant de longues années, Hera avait été réduite à cela, comme si c'était un rang noble, une fierté à laquelle elle se devrait d'être à la hauteur toute sa vie. Même mort, elle continuait inconsciemment de le rendre fier et de tenir à bout de bras l'honneur d'une famille qui n'avait jamais été vraiment sienne.
Son regard s'étale sur les longs cheveux blonds de Dione. Toutes deux se ressemblent tellement qu'elle pourrait s'y voir, quelques années en moins, simuler à la perfection un bonheur fade. Sa main se pose sur l'épaule de sa sœur et le regard qu'elles s'échangent est parsemé de non-dits dont elles ne crèveront jamais l'accès. La chaleur douce d'une fin de journée caresse ses traits tandis que McGrath et Moran se mélangent sous l'ombre d'une paix que la reine sait de courte durée.
Ce repas n'est qu'une mascarade. Il ne sent pas l'amour que devraient se porter deux être à l'orée de la vie qui les attend. Le verre qu'Hera tient à la main n'est pas le premier qu'elle vide. Peut-être ne l'admet-elle pas mais la vision de ce mensonge lui rappelle étrangement le sien, celle qu'avait partagé durant de longues années avec Adon. Sa mort, encore trop prématurée semble lui coller à la peau lorsque, tendue comme un arc, la silhouette de Seth s'éloigne d'elle afin de se mêler aux autres. Son sourire chaleureux n'a aucun mal à captiver son monde. L'ambiance est festive, les coeurs et les âmes réchauffés par une journée d'été. Le teint légèrement halée de Hera tranche avec le tissu fin et blanc de sa robe.

Seule au milieu de l'assemblée dans le grand jardin d'une maison où Dione sera la captive, Hera glisse un regard sur les visages connus. Son aura froide et autoritaire inspire seulement quelques courageux de venir à son encontre. Ce n'est qu'au moment du repas, que sa masse osseuse décide de quitter les bouteilles d'alcool et amuse-bouche afin de longer la grande table à la recherche de son nom.
Hera.
Ses yeux glissent encore un peu sur la silhouette assise juste à côté de la chaise où elle prend place.
Morgan.
Dans son dos se dévoile de grandes ailes invisibles qu'elle fait battre d'un coup sec afin de les débarrasser de sa solitude chronique. Morgan. Sa voix est éprise d'une légèreté qui ne lui ressemble pas, aidée par l'alcool qu'elle ingurgite toujours trop vite lors de ces repas. J'ai donc l'honneur de me tenir aux côtés du mystérieux frère. Elle avait vaguement entendu parler d'un autre sans jamais s'y attarder, trop occupée à ne penser qu'à son alliance et à la vie qu'elle s'apprêtait d'imposer à Dione. Lorsque ses pupilles caressent les traits de son visage, Hera perçoit déjà de l'autre côté de ses yeux une part de son âme qui lui semble si sombre, abyssale dont l'appel du vide est abrutissant. Laisse-moi te servir un verre de vin. Il faut au moins ça pour immortaliser ce moment. Ses gestes sont vifs et chaleureux lorsqu'elle se saisit de la bouteille afin de lui servir sans attendre sa réponse, soudainement enthousiasmée par sa présence. Moran perçoit là la possibilité de quitter sa léthargie en lui imposant sa présence. Jusque là, la blonde était si ennuyée et lasse que le regain d'énergie la pousse à l'excès. Elle ne prend pas la peine de se présenter et enchaîne, plus piquante et d'un naturel désarmant. Alors, tu leur donnes combien de temps ? Promis, ce sera notre secret. Murmure complice, elle fronce un peu son nez, se veut taquine. Son menton désigne le jeune couple, Dione aux bras d'un Cahal à l'allure parfaite. Hera le fixe, ne peut nier la prestance de cet homme dont il lui faudra plus d'une armée pour espérer le descendre. Moran n'a pas besoin d'une profonde analyse pour arriver à la conclusion que les McGrath ne semblent pas portés sur le mariage et la dévotion totale à une femme. Dione ne sera probablement rien de plus qu'une cocue de plus.

Le goût amer qu'elle sent au fond de sa gorge malgré la saveur du vin ressemble étrangement à de la jalousie. Névrosée, Hera fixe sa soeur d'une expression mélancolique incrustée dans les yeux. Elle la regarde, non sans une animosité latente, comme si Dione était une voleuse et que la jeune femme qu'elle était autrefois s'était extirpée d'elle afin de vivre dans le corps plus confortable de sa sœur.
Toute cette attention, soudainement portée sur sa cadette lui refile la nausée. Elle l'envie, la regarde comme si elle possédait quelque chose qu'elle désirait récupérer. Son dos se cale contre le dossier de sa chaise tandis qu'elle resserre délicatement son verre entre ses doigts fins.
Hera n'est qu'une sirène malade et mauvaise.
(c) calaveras.
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Morgan McGrath
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Morgan McGrath

messages : 1528 points : 510
multicomptes : dolores, la reine des enfers.
face + © : hunnam, av(natsilane)
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âge : (trente-huit ans) brisure entrelacée derrière de fausses promesses balancées.
occupation : (gérant du red lion) poids jeté sur ses épaules déjà épuisées. il contemple d'un regard inquiet, le désastre s'opérer.
statut civil : (maudit) depuis longtemps, c'est pourri. depuis longtemps, il renie. les sentiments effacés pour ne plus jamais éprouver cette culpabilité.
adresse : (mulberry av) une pièce simple et faite de sobriété dans l'arrière boutique du casino pour lequel il s'est damné.
sujets en cours : mcgrath ; nina ; cahal ; arielle ; erin(wif) ; ailish ; hera(fb) ; lonàn ; kiara ; lizzy.
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☆☆ Mar 12 Mai - 0:05


hera & morgan / Some days, It's hard to see. If I was a fool Or you a thief. Made it through the maze To find my one in a million. ( @miia )

juillet 2014 -- le sable parsème encore sa trachée. il sent la dureté des grains de poussières qu'il a trop de fois avalé avant que les armes ne soient levées. les longues années a porté le treillis semblent maintenant, perdues dans un hémisphère si hermétique, que parfois, l'irlandais a juste l'impression que ce n'est plus un devoir mais une obligation. une signature déposée là, sur un bout de papier, y a une décennie. il avait un but. une envie. mais tout est partit en fumée. opaque et boueuse de cette loyauté mise à bas par le nombre de vies qui se sont échouées à ses pieds. les guerres sont volatiles. elles s'échouent parmi les ombres. puis reviennent de plein fouet. il en a quitté une, la croyant inappropriée. faites de mensonges et d'argent malfamé. il en a retrouvé une autre, encore plus tordue derrière des aspects politiques qu'il ne comprendra surement jamais. de la viande jetées pour tenir une loyauté, c'est tout ce qu'ils sont. c'est tout ce qu'il est.
échoués sont les carcasses que tu as vu tomber.
morts sont les âmes pour des inconnus.

la chaleur est moins étouffante. elle ne prend plus aux tripes. c'est presque le sourire tinté de l'absence que morgan a posé un pied sur sa terre natale. y a de ça quelques jours à peine. le jet lag l'a plongé dans une léthargie amère pour ensuite, l'éveiller sur les évènements qui se cumulent parmi ses absences et retours inopinés. le monde continue de tourner. malgré lui. dans sa bulle, il boit les paroles de ses frères, accepte certaines décisions sans en comprendre les enjeux. morgan est bien trop loin pour les jauger de façon adéquate et tenir pour tous les tenants et les aboutissants. alors, l'invitation à cette journée ensoleillée ne l'affecte pas vraiment. il a certain recul. sait que sa vie est maintenant ailleurs. bien loin des affaires mcgrath qu'il a voulu fuir par dessus tout. le teint hâlé du soleil qui a trop de fois tapé sur sa peau, il se sent mal à l'aise dans cet univers d'apparence. ça lui rappelle des souvenirs lointains et des années emplies d'amertume. seulement, il fait comme les autres. étire ses traits d'un sourire, sans arrières pensées. parle parfois, sans avoir vraiment le choix. serre des mains plus que de raison. mais il n'attend qu'une seule chose, pouvoir rentrer et retrouver les abysses silencieux de ses nuits agitées. par des cauchemars et le sommeil qu'il ne trouve presque plus. les cheveux courts, le polo aux manches retroussées et la barbe naissante de plusieurs jours, morgan s'assoie à sa place. scrute de ses pupilles bleutées sont nom marqué sur un bout de papier. comme s'il avait encore une attache parmi cette sphère privée. comme s'il pouvait bien fuir autant qu'il le souhaitait que ça ne changerait rien. il resterai un mcgrath. même six pieds sous terre. ses doigts ondulent sur le verre glacé aux lueurs ambrées. il en boit une dernière gorge avant de le reposer sur la table aux effluves discrètes et parfumées. son dos calé contre le dossier de la chaise, il tourne tout à coup les yeux lorsqu'une présence à ses côtés se fait sentir. lorsque son nom, d'une douce voix, fait écho au brouhaha de la fête organisée. l'irlandais tourne les yeux, suit la silhouette inconnue jusque là avant d'esquisser un sourire amusé. secouant la tête de haut en bas, ses iris sondent ses traits. trouvant une ressemblance. et pourtant, il ne met pas le doigt dessus tout de suite. se contente de lire le nom écrit en lettres manuscrites sur le bout de papier. hera. le prénom prononcé à haute voix et c'est les souvenirs d'en avoir entendu parler qui reviennent à la surface. ses lèvres se pincent. j'vais devoir bientôt t'appeler belle soeur ? elle ressemble à dione. en beaucoup plus glacée que ce qu'il aurait imaginer. sans doute les jours, un à un, suivant un règne sans fin. des flocons de neige semble la traverser. éprise en même temps, d'une chaleur perceptible. il la regarde plus qu'il ne devrait. ne se soucie pas vraiment de savoir si elle l'acceptera ou non. presque captiver par l'aura qu'elle dégage. la fragilité. l'honneur. le pouvoir. la lassitude et le devoir. il se retrouve et se perd à la fois. capte des poussières volatiles puis elles s'envolent rapidement, revenant à la réalité. le verre est servi et morgan sort de sa léthargie. inspire légèrement avant d'attraper le nouveau cristal, plus chaud, sous ses pulpes. il ne cerne pas tous les enjeux qui sont sur la table ce soir. sait que les alliances sont là. juste sous ses yeux. de deux clans aux abois, prêt à dévaler toutes les pentes pour faire valoir le pouvoir qu'ils croient tous avoir. mais il n'est qu'une chimère de plus. le monde n'appartient à personne. c'est eux qui appartiennent au monde. désintéressé sur le moment, il porte le rouge à ses lèvres. boit une gorgée du vin servi avant de se laisser happer par le couple aux allures parfaites. bras dessus, bras dessous, l'ainé se complet dans ce monde. prône un royaume. montre ses bijoux. ils ont l'allure sale sous ses mains. les traits fades. même si dione illumine l'assemblée, il n'en reste pas moins que ce n'est qu'une illusion donnée. de la poudre aux yeux pour les simplets. les dupes ont une place de choix. la vérité est balayée dès l'entrée.
et tu déteste déjà être là.
tu déteste ces aléas.

si c'était un mariage sincère, j'aurai surement dit beaucoup d'années. il ne fait pas partit des dupes de l'assemblée. laisse teinter ses paroles d'un rire amusée avant de détourner son regard de ce qu'il déteste par dessus tout : le mensonge et les apparences. mais on sait tous les deux qu'il ne l'est pas. sa gorge se délecte d'une dernière gorgée, sondant la lueur si fascinante de ses pupilles glacées. évocatrices qu'un mensonge qu'ils savent tous deux trop gros pour être vrai. j'imagine que ça va dépendre de toi. de lui. où sont passés les sentiments ? où sont passés la passion ? qu'est-il arrivé au monde d'aujourd'hui ? des contrats. des signatures. des bouts de papiers qu'on déchire. dione n'a pas le pouvoir de choisir parce que celle qui bat les cartes, n'est autre que la fine silhouette prêt de lui. morgan repose le verre et pose ses coudes sur les accoudoirs de la chaise, plisse des yeux face au soleil qui fait une brève apparition sur son visage. alors je suppose que la question c'est à moi de te la poser. un de ses sourcils se lève, attend la réponse à la question qu'il n'a jamais formulé. le roi et la reine. combien d'années allez vous vous supporter ?


Dernière édition par Morgan McGrath le Mer 13 Mai - 3:31, édité 1 fois
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☆☆ Mar 12 Mai - 3:24



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juillet 2014
Hera jette son dévolu sur lui telle une sorcière désespérée de ne pouvoir utiliser ses filtres d'amour, faute de volontaires. Son regard s'attache à ses traits, lui adresse un sourire  alors qu'elle fronce légèrement les sourcils en le voyant si éveillé face à la réalité. Elle ne sait ce que Cahal lui a raconté ou si le loup fait simplement confiance à son flair. Il est de ces instincts si développés qu'ils ne trompent personne et il semblerait que les antennes sensorielles de McGrath possèdent une sensibilité hors norme. Ces quelques mots suffisent à la sortir de son ennui. Derrière ses grands airs et la glace de son visage, Hera n'est rien de plus qu'une adolescente affamée de vie, si ennuyée dans sa vie que la moindre nouveauté l'émerveille. Elle perçoit chez Morgan cette dureté qui n'existe pas chez les Moran ; toutes ces blessures insupportables et si profondes qu'elles sont évidentes lorsqu'on le regarde.

La reine hausse les épaules, faussement étonnée. Le rouge de ses lèvres accentue son sourire. Ce sourire là, cachant trop de violence et de mensonges pour ne pas être altéré par la folie hystérique qui l'habite. Peu habituée à ce que sa sœur la rende transparente, la reine compense ; son père avait travaillé à ce que Hera soit toujours au dessus de Dione, qu'importe la laideur de la situation. La tragédie palpable au dessus de ses fiançailles parvient à la rendre envieuse car Moran donnerait tout pour être au centre de cette lumière dont est baignée la plus jeune. On ne peut rien te cacher. Sa voix est un soupir tandis qu'elle dépose son verre sur la table et croise les jambes. Fermée et sur la défensive, la reine sent qu'elle oscille entre deux eaux. Le cœur serré, elle le ressent à peine battre lorsque les paroles de Morgan la mettent en face de sa cruauté. Plus nonchalante, la blonde se penche légèrement vers lui. Tu sonnes si romantique. Son regard s'éclaircit légèrement lorsque leurs deux univers se heurtent avec virulence. Elle le regarde telle une merveille, subjuguée par ce discours qu'elle n'avait pas eu l'occasion de connaître de la bouche des hommes de sa vie. Si Hera a un jour cru en la beauté des sentiments, ne reste aujourd'hui que des cendres de ce qu'elle espérait. Fascinée par l'aura si brute qu'il dégage, Moran laisse fondre contre sa peau quelques parcelles de glace pour que les mots de Morgan s'incrustent en elle.

Le son de sa voix l'arrache à sa léthargie. L'ennui se dissipe afin de laisser place à cette fleur vénéneuse qu'est son âme. Les sentiments ne sont que des petites choses capricieuses et fugaces auxquelles on ne peut pas se fier. S'il était sincère, je leur donnerai toute une vie ensemble mais combien de temps pour s'aimer réellement ? On finit toujours lassé de ce que nous aimons car c'est comme le reste, on l'encense et on termine par en avoir fait le tour. Quand l'autre devient prévisible, c'est d'un ennui ... Elle soupire avec assurance, comme si elle vivait en cet instant même cette déception qu'elle n'a finalement jamais connu. Hera se fait une image fausse et délabrée de l'amour afin de se persuader qu'elle n'a rien raté et que cela ne vaut pas le détour. Il y a dans son discours le parcours d'une vie qu'elle a traversé, d'une expérience personnelle ayant laissée derrière elle trop de douleurs laissées en suspend. D'un geste calme, la reine rattrape son verre, boit une gorgée de vin avant de reprendre. Tu n'as qu'à faire comme tout le monde et jouer la comédie. On prend vite le pli. Je peux même te montrer quelques techniques de base. Sa vie entière n'est qu'un spectacle qu'elle n'a jamais réellement contrôlé. Son père avait planté le décor et Adon en était devenu l'acteur principal ; Hera ne faisait que de la figuration jusqu'à ce qu'on lui donne le premier rôle. A présent vedette d'une série télévisée que personne ne regarde, Moran épouse son rôle à outrance, persuadée que Morgan ne la regardera plus si elle n'accentue pas ses traits.

Ne me regarde pas comme ça, soldat. Sourire teinté d'ivresse et de compassion. Chaque champs de bataille possède ses armes. Dione est en réalité un bouclier qu'elle espère transformer en une balle qui pourrait donner le coup fatal. Si elle ne peut espérer atteindre le cœur de Cahal par sa sœur alors elle visera sa tête, sans une once de pitié ou d'empathie pour cette famille réduite en cendres. Hera a la sensation d'être dans un cimetière. Bientôt, chacun de ses sourires ne seront plus que de lointains souvenirs. Ne restera là plus que l'ombre de ce repas, enseveli sous la rancœur et les egos en pleine hémorragie. Moran l'analyse instinctivement, cherche autour de son doigt une alliance qui n'existe pas. Le halo que dépose la solitude autour de lui éloigne toutes potentielles prétendantes jalouses autour de lui. Tous deux semblent finalement si proches du néant qu'elle se noie dans ses pupilles avec légèreté afin de rendre ce poids sur sa poitrine acceptable.
Morgan est si réel, perdu au cœur de cette illusion montée de toute pièce.
La reine s'y raccroche comme à un trésor qu'elle viendrait de déterrer et dont elle sentirait dans son dos le galop de quelques pirates prêts à lui dérober afin d'en faire des faux et les revendre au marché noir.
Elle désire l'unique, le vrai.
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Morgan McGrath
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occupation : (gérant du red lion) poids jeté sur ses épaules déjà épuisées. il contemple d'un regard inquiet, le désastre s'opérer.
statut civil : (maudit) depuis longtemps, c'est pourri. depuis longtemps, il renie. les sentiments effacés pour ne plus jamais éprouver cette culpabilité.
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☆☆ Mer 13 Mai - 2:56


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juillet 2014 -- il n'est pas dupe quant aux enjeux qui se déroulent derrière ces visages maquillés. sous les voiles des robes hors de prix qui ornent les silhouettes affinées. ni même les sourires mielleux des invités. trop de fois, morgan a vu se dérouler ces fameux repas aux ambitions cachées. trop de fois il n'a été qu'un jouet utilisé. des mains de père et maintenant, de la bouche de son frère. ça ne l'affecte plus cependant. il a apprit à faire avec. ne s'en sent pas offenser. et il pourrait même croire que son ainé l'a fait exprès, de le placer exactement à côté de celle dont les cartes se battent entre ses doigts. hera inspire un pouvoir à peine palpable. une brume docile mais nonchalante. des lèvres pincées au rouge criard. ses iris se perdent sur chaque traits de son visage. sondent le moindre de ses gestes comme si elle délivrait un secret que seul lui sera capable de contempler. elle est faite de mystères. ce n'est qu'une façade qu'elle lui montre ce soir. une inhibition de l'alcool. parce que derrière son sourire et cette nonchalance, il ne perçoit que le noir et le néant. avec une pointe d'enfance. une pointe de naturel échoué qu'elle tente de garder. enfouie est la volupté.
et c'est le regard amusé,
qu'il entre dans ce jeu qui finira par les consumer.
il ne s'en rend pas compte, à cette époque, que le lien est déjà échangé. déjà tissé. que face aux pupilles de la blonde, il ne pourra plus jamais s'échapper. les âmes sont dociles. percutées par l'alcool qui enivre. se morfondent parmi les notes de musique aux teintes hâlés, sonnant les prémices d'une vie de couple jouée mais peut être sincère, qui sait ? face au visage de son frère au loin, marqué par la vanité et la lumière à son bras, morgan se sent légèrement envieux. presque jaloux tandis qu'il connait les vérités noires qui assassinent l'être de l'ainé. de son humble avis, il ne mérite pas même une once de bien fait. ses ailes sont déployées. il les voit chimériques et si obscures. dione ne se rend surement pas compte de ce qu'il l'attend. ainsi qu'hera. et pourtant, ça grogne dans leurs dos. les signes sont simples. établis depuis des décennies. sans qu'il n'arrive à mettre le doigt dessus. c'est une fumée opaque et brumeuse qui s'entasse au dessus de leurs têtes. la tempête sonne. la tempête arrive et elle sera dévastatrice. mais les tracas sont bien loin. il ne les entend pas. n'y ferait surement pas attention, même s'ils se trouvaient là, juste en face de ses pupilles bleutées. il est trop occupé à tenter de briser le mystère aux cheveux dorés. les lèvres étirées en un sourire satisfait, morgan tasse sa colonne vertébrale dans le fond de son siège, joue avec un bout de cure dent, de ses doigts. l'attention est marquée. elle t'a illuminé. on n'se refait pas. romantique lui. surement. peut être même l'est il un peu trop. morgan est de ces hommes qui croient dur comme fer en la nature réel des sentiments. de ce qui vive sous la passion d'un bannière et le feu du bon vivant. pour un temps. avant que les abysses n'emportent avec elles le peu d'estime qu'il se porte encore. c'est anja qui en premier, un bouffée un morceau de son âme. ne lui a jamais rendu. puis elle l'a grignoté de ses actions avant de le rendre à sa solitude dévouée. pourtant, dans la fleur de l'âge, il y croit encore. comme une lueur d'espoir vivace. qui viendra te sauver ? si ce n'est pas déjà fait. et c'est tout en écoutant son discours qu'elle a du se répéter mille fois que l'attention se porte d'avantage à la nuance si particulière de ses iris. ses lèvres ont cessé d'édulcorer le sourire. se sont fendu dans l'incompréhension soudaine fasse à la fatalité qu'elle lui aboie dans le nez. mais que lui est-il arrivé ? les sourcils froncés, l'irlandais finit par longuement soupirer avant de boire une nouvelle gorgée du vin dévoué. qui t'as rendu si cynique face aux sentiments ? ce n'est pas une question mal placée. ni même un regain de curiosité. à dire vrai, morgan n'attend pas vraiment de réponse de sa part. se contente d'épiloguer sur le sujet sans se douter de la personne qui a pu l'offenser. ni même de son passé en tant qu'épouse maltraitée. tu as tord. il ose. sur un ton calme et simplet. quand tu rencontres une personne que tu aimes vraiment, alors ça ne disparait jamais. il ne parle pas d'âme soeur ou toutes ces conneries à l'eau de rose. il y a toujours une fascination quand tu aimes. mais que tu aimes vraiment. alors la lassitude n'a jamais sa place et c'est une merveille, qui fasse à toi, grandit chaque jour et t'offre le meilleur. forcément qu'il y a des bas. mais on les oublie vite une fois que cette alchimie est là. il suffit juste parfois d'ouvrir les yeux. et c'est son regard qui se perd en premier, sur les plissures du napperon déposé. avant que la léthargie ne cesse, qu'il ne revienne à son visage aux allures angéliques et démoniaques. elle ressemble à une sirène malade, de ces eaux troubles qu'on rêve pourtant de voir nager dans les lagons les plus vastes que la terre est donnée. mais chacun à sa vision de l'amour et surtout son propre vécu. morgan détend l'atmosphère pesante de ses mots. il dilue ses dires à base de sourires amusés. se cache sous cette façade de bienfaiteur. et ça te va mal. affreusement mal.
jouer la comédie.
tu ne fais que ça. et t'es déjà épuisé rien que d'y songer.

une de ses mains se pose sur sa propre cuisse, cherche dans ses poches, le paquet à l'odeur de nicotine. il en sort un tube endiablé, le cale entre ses lippes resserrées. et tu t'perds pas dans tes rôles ? ce n'est pas un reproche qu'il lui fait. morgan ne se le permettrait pas. il ne la connait pas assez pour oser. ne voudrait pas l'offenser. tu joues un rôle là ? et c'est le bruit de la pierre du briquet qui assomme en premier ses pensées. la fumée dégage ses poumons, gonfle son torse de ses méfaits. il dépose le paquet ouvert sur la table, face à hera, comme pour le signaler qu'elle peut se servir. inspirant longuement, il finit par se redresser, cale ses coudes sur la table en bois avant de tourner ses pupilles bleutées vers les siennes, beaucoup plus glacées. t'es un embrun de mystères. tirant une bouffée, il fait rugir la cendre dans un cendrier improvisé. tu as toute mon attention. je t'écoute. montre moi comment jouer la comédie et quelles sont tes armes. un brin de défit dans le regard avant que ses lèvres ne s'étirent en un sourire. qui es-tu hera moran ?
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occupation : reine déchue de la mafia australienne, nage dans les cendres de ses pertes, guidée par l'espoir de retrouver son royaume. propriétaire de l'hôtel 'hera', empire du narcissisme, tour dorée qu'elle quitte à peine, entourée des siens et du vide.
statut civil : veuve, n'a connu des hommes que leur cruauté et la manipulation. ne les approche aujourd'hui que pour les dépasser. le feu qui l'animait n'est plus qu'une fumée opaque, sale et étouffante. cultive la relation chaotique qu'elle entretient avec conway.
adresse : hôtel luxueux et impersonnel qu'est l'hera.
sujets en cours : moodboard - morgan (fb), conway (3), cahal, conway (fb), nina, ethan, dante, lonàn, clovis, kiara. (full)
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☆☆ Jeu 14 Mai - 3:21



This is my least favorite life
The one where I am out of my mind
The one where you're just out of reach
The one where I stand, and you fly
(@lera lynn ) -- morgan & hera.

juillet 2014
Ils n'ont pas la même mélancolie. Celle de Morgan est tassée, calme, teintée d'un espoir qu'il ose assumer malgré la fatigue sur son visage. Celle d'Hera quant à elle se veut fougueuse et mauvaise, persuadée que le mal causé autour d'elle finira par la dissiper mais il n'en est jamais rien. A chaque coup que donne la reine, celle-ci ressent la pourriture se surélever dans l'eau vaseuse qu'est son âme juste avant de redescendre en mille particules légers et volatiles. Elle sourit de le voir s'adresser à elle sans la crainte de la vexer ou de ressentir sur lui le poids de son pouvoir. Pour le soldat, Hera n'est rien de plus qu'une âme comme une autre conviée au bal masqué des plus grands hypocrites.

Ça te rassurerait que mon cynisme soit l'oeuvre de quelqu'un ? Qui te dit que je suis pas juste née comme ça. Elle répond d'une question par une autre, esquive le sujet dans le but de le déstabiliser et ne jamais vraiment lui donner quoi que ce soit de concret. Hera s'est si bien habituée à ne donner qu'une part d'elle que c'en est devenu un réflexe. Sous sa carapace se battent encore quelques sentiments qu'il lui arrive de flageller pour ne pas qu'ils se développent et prennent racine. Les paroles de Morgan lui semblent d'une sincérité desarmante. Elle le fixe alors dans toute la grandeur d'une reine fascinée par l'un de ces êtres qui n'était alors jusqu'ici qu'un prénom posé sur une image qu'elle se faisait de lui. Elle l'imaginait, le soldat cassé par la vie et les épreuves sur le terrain, elle le voyait, aussi transparent et ennuyant que le reste mais son attention reste attachée à lui sans l'envie de voir ailleurs. Absorbée par ce qu'il offre, la reine termine par soupirer. Te vexe pas mais quand je te regarde, ça donne pas vraiment envie. T'as l'air tellement à côté de tes pompes et seul pour un type dévoué à l'amour. Elle pourrait sonner méchante mais Hera est seulement brute et tire les conclusions du peu qu'elle voit. Morgan pourrait se cacher derrière les plus grands boucliers que cela ne suffirait pas à effacer ce désespoir palpable tout autour de lui. En inspirant, elle pourraît presque avoir la sensation que la tristesse du soldat descend dans sa gorge afin de rejoindre ses poumons. Ne me dis pas que c'est une nana qui t'a mis dans cet état ? Moran use de sa moquerie par facilité, qu'importe la bassesse de son geste, la blonde l'assume avant de tendre la main afin de récupérer la cigarette calée entre ses doigts.

Le paquet de clopes posé sur la table semble fade à côté du baton de nicotine dérobé. La reine laisse planer un silence, le temps pour la fumée de noircir son corps avant de la cracher mollement en direction du ciel. Elle redresse le menton, le geste est lent, exagéré ; Hera se fond dans les secondes avant de reprendre la parole. Si je ne jouais pas la comédie, ma sœur ne serait pas là. Si je ne faisais pas semblant que toute cette histoire me touche, je serais encore à Las Vegas dans cet hôtel merveilleux où l'on me servirait une bouffe bien meilleure qu'ici. Tu veux savoir mon arme la plus redoutable ? Je ne supporte pas de la voir au centre de l'attention. Si la mascarade dure trop longtemps, la jalousie m'étouffera, je finirai si ivre qu'elle devra me ramasser pour me raccompagner jusqu'à la chambre d'amis et rien ne sera plus grisant pour moi de la voir embarrassée devant vous tous. Car tu vois, Dione se soucie de tes frères et toi ; il y a là notre différence majeure. Elle ne sait pas séparer business et sentiments. Hera marque une pause, son regard cale sur celui de Morgan. Je suis une soeur indigne, tu ne trouves pas ? Face à lui, la reine réalise avec effroit que les filtres tombent sans qu'elle ne le contrôle. Si sa comédie de reine en mal d'attention a toujours fasciné les siens, elle aime l'idée que cet homme la méprise et la juge afin de la ramener sur terre.

Le regard inquiet et tendu que lui lance sa sœur tandis qu'Hera approche son visage de celui de Morgan la supplie de ne pas faire de vagues. Dione ne peut lui faire confiance après tant d'années passées aux premières loges de l'âme toxique de son aînée. Je suis aussi pathétique que tous les autres mais par quelques tours de magie, tous prennent cela pour un excès de confiance. Le goût du vin lui paraît de plus en plus atroce à mesure qu'elle lui dévoile ses vérités avec la certitude qu'elle ne lui apportera plus la moindre importance après ce repas, jamais. Normalement, c'est le moment où tu demandes à changer de place. Quelques regards agacés font leur procès, gênés par l'odeur de cigarettes qu'ils dégagent. Ou bien celui où tu m'invites à partager une cigarette. Directive malgré tout, Hera lui accorde là un regard sincère, chaleureux mais aussi respectueux. Un regard qui capitule et lui demande un peu plus d'intimité.
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Morgan McGrath
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Morgan McGrath

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âge : (trente-huit ans) brisure entrelacée derrière de fausses promesses balancées.
occupation : (gérant du red lion) poids jeté sur ses épaules déjà épuisées. il contemple d'un regard inquiet, le désastre s'opérer.
statut civil : (maudit) depuis longtemps, c'est pourri. depuis longtemps, il renie. les sentiments effacés pour ne plus jamais éprouver cette culpabilité.
adresse : (mulberry av) une pièce simple et faite de sobriété dans l'arrière boutique du casino pour lequel il s'est damné.
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☆☆ Ven 5 Juin - 22:58


hera & morgan / Some days, It's hard to see. If I was a fool Or you a thief. Made it through the maze To find my one in a million. ( @miia )

juillet 2014 -- dociles sont les âmes qui se scrutent, à la recherche d'une stabilité. dans la contemplation des gestes de l'un et de l'autre. sur la vague d'une compréhension certaine. elle inspire une grandeur uniforme. quelque chose de palpable mais amèrement invivable. comme un poison. un venin sinueux. une lumière tellement intense qu'il n'arrive pas à en décrocher. en arrière plan, l'obscurité est là. mais elle ne lui fait pas peur. elle est familière parce que l'irlandais la connait. la vit tous les jours sans s'en soucier. hera est de ces femmes qu'on aime jusqu'à la haine. de ces visages qu'on n'oublie pas. de ces voix qu'on aimerai entendre encore une fois. magnétisme des âmes en évolution. t'es déjà accroché à son harpon. sirène au chant déformé et à l'allégresse percutée. son aura sonne faux mais à l'unisson avec le sien. comme de ces blessures communes dont on tait le nom mais qu'on ressent tous les méfaits. dans un bref horizon, il a l'impression de la connaitre. un déjà vu cuisant mais pas perturbant. parce que ça coule si facilement qu'il s'y laisse plonger corps et âme. entre dans son jeu à elle sans se soucier des réels enjeux qui se trament dans son dos. l'irlandais ne connait pas tous les aboutissants de cette mascarade. ni même les mensonges dissimulés derrière le rouge carmin de ses lèvres. il est aveuglé par le courant qui passe. les décharges dans ses veines et l'ondulation des mots. la facilité de leur échange et, étrangement, la sincérité de ses paroles.
elle est un ancrage enviable,
quand tout le reste semble infâme.

on nait tous innocents, après tout. alors oui, j'pense que c'est quelqu'un ou quelque chose qui t'as rendu cynique. il n'y a aucun jugement dans ses mots. il appose ses pensées sur le fil délicat de leurs échanges, sans craindre qu'elle ne prenne mal ses paroles. ce n'est pas la confiance qui délie sa langue, juste l'atmosphère reposante de leurs âmes, battant dans une union inconnue mais sincère. il est toujours plus simple de parler librement quand on ne connait pas vraiment la personne face à soit. les jugements viennent de ceux qu'on côtoie le plus. qu'importe le sang, qu'importe le lien. ils sont toujours là, tapis dans une ombre, un regard, une bouche. étrangement, l'irlandais se soumet au difficile exercice de raconter un bout de sa vie sans pourtant énoncer tous les méfaits. il balaye le sujet comme on parlerait d'un bouquin qu'on a lu. perdu dans une léthargie et de vastes souvenirs douloureux. il brûlerai bien les images qui lui viennent à l'esprit. se délesterai de ce boulet qu'il traine à son pied et que personne ne semble voir à par lui. ses lèvres s'étirent en un sourire qui termine en rire quand elle lui répond et naïvement, il secoue la tête de gauche à droite, ne s'éternisant pas sur la chose. même la question qu'elle lui pose ne semble pas l'affecter. la clope fumante au doigt, il boit une dernière gorgée de l'élixir rougeâtre avant d'inspirer légèrement. j'te semblerai encore plus pathétique si je répondais à cette question. alors, morgan ne le fait pas. même si la vérité est palpable à souhait. comme son cynisme à elle. il y a toujours un coupable aux maux. qu'importe sa forme, son nom, son apparence. s'il est vivant ou mort. la vie nous forge des convictions. l'être humain, des démons. elle le pique dans sa curiosité. éveille au sien de son échine, des envies de savoir comment jouer. comment paraitre si glaciale et détaché, alors que lui, a toujours peiné à faire taire la moindre de ses émotions. bonnes ou mauvaises. morgan est un roque sauvage qu'un rien n'ébranle. le vent souffle parmi ses abysses. fait dérailler le moindre de ses sens. l'incapacité cuisante de contenir ce qu'il ressent. l'impulsivité de son être et la lâcheté de son coeur. ses opales bleutées accrochent les siennes, lui rendant toute l'attention qu'elle mérite. les doigts fins de la blonde viennent à lui prendre la cigarette tandis qu'il s'enfonce un peu plus dans la dossier de sa chaise. il l'écoute, boit ses mots, fronçant les sourcils par moment. comment une femme dans son genre peut elle éprouver une once de jalousie quant à son propre sang ? c'est un mariage arrangé. y a pas de quoi éprouver une quelconque jalousie vis à vis de ça. l'effroi de la situation lui revient en pleine figure. dione n'épouse pas son ainé par amour mais parce qu'elle n'a pas le choix. sceller un pacte en deux clans, avoir l'espoir vain que ça fonctionne un tant soit peu. ils évoluent dans un monde brisé. un monde si monstrueux qu'au fil du temps, le mal est devenu familier. mais aux yeux de l'irlandais, il n'y a pas pire châtiment que de se forcer à aimer. la famille c'est ce qu'il y a de plus important. doux mensonge quand on sait comment tu vois et agis avec les tiens. l'amour apporte la haine. elle fait ça pour toi. ne l'oublie pas. sa voix finit par se diluer dans l'atmosphère, percutée par les bruits alentours et la sincérité dont il fait preuve.
sacrifier sa vie pour une autre,
loyauté déployée et exacerbée.
sur son torse, mcgrath croise ses bras. scrute ses traits à la recherche d'une oscillation différente. il boit ses gestes comme de l'eau. il est intrigué. elle le subjugue dans sa compréhension propre de l'existence. et il apaise l'atmosphère d'un sourire quand elle soumet l'idée qu'il devrait, normalement, changer de place. et te laisser toute seule avec ton verre de vin ? je ne prendrai pas ce risque. ses pupilles se mettent à balayer les visages qui les entourent, cherchant une accroche certaine avant de comprendre que l'odeur de la clope semble déranger bons nombre d'âme. morgan finit par soupirer, lasser, avant de poser ses mains sur les accoudoirs et de se lever. il retrouve le sol de ses deux pieds et la chaleur glaçante des iris d'hera. dans la foulée, il attrape son paquet de clope, le met dans la poche arrière de son pantalon et prend le cristal entre ses phalanges. dans un silence, il l'invite à le suivre, balayant une dernière fois, les échines de dione et cahal au loin. ils ne s'offusqueront pas de leurs fuites. de toute façon, ce n'est pas comme si la présence de morgan comptait vraiment. il n'est là que pour un décor. un nom ensanglanté de ceux dont il ne veut plus, parfois, voir exister. bien vide, l'air extérieur entache ses poumons d'un oxygène moins oppressant. le soleil éclate ses opales et la chaleur, endolorie ses muscles. la jardin est flamboyant de beauté comme le reste d'ailleurs. ici, tout n'est qu'apparence jusqu'aux couleurs presque parfaites des fleurs. il dépose sa carcasse sur une chaise en acier, posée juste là, dans un coin d'ombre sous un gros arbre, avec une table et une deuxième chaise où hera trouve refuge. pourquoi ce n'est pas toi qui épouse cahal ? la question lui effleure l'esprit. tandis que les affaires semblent être diriger par eux et seulement eux. pourquoi forcer une autre personne à se sacrifier pour une cause qui n'est pas foncièrement la sienne. il ressort le paquet de clope de sa poche, le jette sur la table après en avoir prit une et l'avoir allumer. caler dans le dossier, il la regarde, inspirant une large bouffée nicotiquée.
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statut civil : veuve, n'a connu des hommes que leur cruauté et la manipulation. ne les approche aujourd'hui que pour les dépasser. le feu qui l'animait n'est plus qu'une fumée opaque, sale et étouffante. cultive la relation chaotique qu'elle entretient avec conway.
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☆☆ Mar 9 Juin - 20:38



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Elle le laisse, lui rappeler l'importance de la famille, souligner que Dione fait ça pour elle et Hera ne répond rien. Seul son regard se pose sur lui, plus sombre, encore alourdi des multiples blessures qu'a causé la sienne. Si Moran suit le schéma instinctif de ne vivre que pour les siens, elle n'oubliera jamais que son père l'a envoyé dans les bras d'un monstre lorsqu'elle était trop jeune pour se défendre et que sa mère n'avait jamais levé le petit doigt, bien trop amoureuse de l'argent pour ne pas lui dire de fermer les yeux et serrer les dents. Dione avait profité de la richesse que le mariage d'Hera avait apporté dans la vie de leur famille et continuerait encore de le consumer jusqu'à la fin. En la regardant du coin de l'oeil sous le jugement sérieux et sincère de Morgan, la reine est incapable de ressentir pour elle de la reconnaissance quand toute sa vie avait été mise à prix pour le bonheur des autres. Ne pas se plaindre ne signifie pas accepter mais s'y résoudre. Et s'il y a bien une chose que l'Australienne a appris de l'humain, c'est sa capacité d'adaptation. Sans cela, Morgan ne serait pas un soldat, Cahal un leader et Dione une promise. Tous ne seraient que des particules inutiles.

Elle croise les jambes, se ferme un peu avant de se redresser lorsque McGrath accepte de la suivre. Les rires autour d'eux sont teintés d'une complicité malsaine. Tous ici se doutent qu'un enjeu plus profond se trame et leur sautera tôt ou tard à la gueule. Hera ne voit en eux que des pions qu'elle finira par évincer, tourmenter afin de prendre leur place car le pouvoir ne se limite jamais à ce qu'il a et espère toujours aller plus loin. Pas d'horizon, pas de frontière dans la cruauté qu'est le hargne d'une femme. L'allure fière, son verre de vin à la main, sa cigarette fume tranquillement tandis que l'air chaud et agréable de l'extérieur l'apaise. Malgré le superficiel et les empires, Moran n'en reste pas moins une fille de la nature, une de ces créatures arrachées à ses terres dont elle garde les stigmates et la nostalgie. Son regard divague sur les fleurs, un bassin d'eau où nagent tranquillement des carpes sous l’œil avisé de quelques oiseaux perchés plus haut, dans les arbres.

Sa question la fait rire instinctivement tandis qu'elle lisse sa jupe contre ses jambes avant de prendre place sur la dernière chaise libre. Tu es certain de vouloir savoir ? Elle dépose son verre sur la table, tire une longue latte telle une vieille âme sur le point de raconter ce par quoi elle est passée, les leçons qu'elle aurait pu en tirer mais qu'elle n'a pas su apprendre à temps. Le menton toujours légèrement redressée, grandiose dans ses névroses et sa solitude ; Hera dégage un désespoir hystérique, une force bipolaire capable du meilleur comme du pire. Ses iris fondent sur sa silhouette massive, la redessinent. La liste des raisons pour laquelle Dione a ce rôle est tellement longue … elle soupire tout en laissant s'échouer de ses lèvres la fumée de sa cigarette. Son index tapote le bâton afin que glisse la cendre jusqu'au sol. Mon père n'a pas mis au monde des filles à chérir mais de magnifiques juments à vendre au plus offrant. Elle rit un peu. Heureusement pour elle, celui-ci est mort bien avant ces fiançailles. Il avait bien moins de critères que moi en matière d'époux. Le mien n'était qu'un vieillard dont seul le charisme du gourou le sauvait. Son sourire éclaircit ses traits à cette remarque. La vieillesse d'Adon l'avait dégoûté jusqu'à ce qu'elle l'apprécie et la chérisse. Grâce à cet écart si prononcé, son cher époux était vingt ans plus proche de la mort qu'elle et représentait là une promesse de la délivrer plus tôt que prévu. Sans mon mariage, Dione n'aurait pas eu le moindre avenir et tout juste de quoi se nourrir jusqu'à la fin du mois. Il me semble que cette jeune impertinente me doit bien ça aujourd'hui. Hera est dure pour ne pas que transparaisse son affection pour sa sœur. Dénigrer la plus jeune Monroe lui permet de rester cruelle tout en l'ayant toujours aimé jusqu'au plus profond de son âme. A la naissance de sa petite sœur, elle se souvient encore de ses grands yeux ébahis et du coup de foudre qu'elle avait eu pour ce poupon que sa mère lui avait refusé de porter dans ses bras les premiers heures de sa vie.

Mais pour la faire courte, Cahal et moi, ce serait la promesse que tout termine mal. S'ils ne se ressemblent pas, leur essence est la même, prise dans des racines profondes et vaseuses où rien ne survit et tout suffoque. Son bras se pose sur la table, le fer frais jure avec l'atmosphère lourde et chaude ce début d'été. Sa peau moite brille légèrement tout en plantant ses pupilles dans les siennes. Les hommes ne m'intéressent pas. Car elle les trouve ennuyant, décevant et qu'ils ne lui apportent rien d'autres que de l'exaspération. Hera se lasse d'eux dés l'instant où l'un d'entre eux s'ouvre à elle et lui montre de l'affection. Elle ne parvient à les aimer car la rancœur qu'elle détient pour Adon et son père se répercute sur l'entièreté de leur sexe.

Je ne pensais pas qu'un homme si peu bavard puisse autant faire parler. La réflexion est tendre, calme, lui décroche un sourire qui met fin à toute la colère sous-jacent que lui font subir ses paroles. En reprenant son verre afin de boire une gorgée, Hera se fiche de dépasser les limites et d'user de trop de mots. Ses vérités sont les siennes et elle ne les porte pas telle une honte mais une fierté. Avoir survécu à Adon au point d'apprendre à l'aimer est une victoire qu'elle ne reniera jamais. Puisqu'on en est aux questions indiscrètes, si la famille est si importante, pourquoi tu la fuis ? Je ne sais même pas si je t'ai vu regarder Cahal dans les yeux une fois. Moran écrase sa cigarette et s'enfonce finalement dans sa chaise pour ne pas paraître trop envahissante.
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