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 et de son coude dans les coussins.


                                                                 

Arielle Alpin
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kings and queens
Arielle Alpin

messages : 299 points : 104
face + © : addy kane. © pretty girl.
et de son coude dans les coussins. 200510065637917521
âge : vingt-sept ans.
occupation : femme de chambre, le job de rêve lorsque l'on sait qu'elle n'est pas capable de faire autre chose.
statut civil : seule, sans attache. la vie l'a assez achevé pour qu'elle ne s'octroie le droit et l'envie d'aimer et de l'être en retour.
adresse : live oak st, un p'tit appart miteux sans âme. elle ne peut pas s'en plaindre. elle sait où dormir.
sujets en cours : (lonàn) (adem) (morgan) (dante)

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☆☆ Ven 1 Mai - 17:31



there's a darkness that i've known, and it's shaken me to stone, and it kills me you might not know. ( @freya ridings ) -- @morgan mcgrath.

de s'évader, voilà ce dont la jeune femme avait besoin. s'en aller dans un monde qui pourrait l'accueillir dans ses bras, refermer son corps avec force, qu'elle se sente libre, ailleurs. les murs de cette chambre d'hôtel qu'elle s’apprêtait à rencontrer, elle ne les connaissaient que trop bien. cette pause, ce réconfort, cette sensation de ressentir quelque chose. puis cet homme. ce gangster qui la faisait vibrer à l'intérieur. cette prestance qui l'avait tant intimidé au début, ce goût du danger de partager sa couche avec un homme peu commun, aux activités peu communes. mais c'est dans ses bras qu'elle trouve cette sérénité, cette douceur si peu attendue qu'elle la frappe en plein visage. et c'est la main prise par la bouteille qu'elle le rejoint, qu'elle pénètre dans cet antre alors que son bas ventre tourbillonne d'avance. « j'ai ramené une copine pour ce soir. » elle pose le graal sur la table, bouteille déjà entamée par la route, alors que son regard s'y attarde quelques secondes. « j'avais soif. » étonnant. comme d'habitude. ses lèvres feintent un sourire presque coupable, bien qu'elle sait d'avance qu'il se ficherait de ces convenances.

heureuse d'être dans cet endroit sans pour autant devoir la nettoyer, la jeune femme leur servit un verre de whisky alors qu'elle sentait sa nuque brûler par le regard du dirigeant. son sourire s'élargit alors qu'elle se retourne vers lui, ses pas la mènent face à son bourreau, iris plantées dans les leurs. et ce regard qu'elle a l'impression de découvrir à chaque instants lui faisait tourbillonner l'esprit en même temps. l'odeur du mcgrath enivrerait presque l'âme de la tourmentée. « me regarde pas comme ça, j'pourrais plus répondre de moi après. » qu'elle lance en levant la tête afin de lui faire face. cet homme t'enivre rien que par sa présence.

(c) calaveras.


Dernière édition par Arielle Alpin le Jeu 7 Mai - 0:58, édité 1 fois
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Morgan McGrath
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Morgan McGrath

messages : 1528 points : 510
multicomptes : dolores, la reine des enfers.
face + © : hunnam, av(natsilane)
et de son coude dans les coussins. MrLDXSy0_o
âge : (trente-huit ans) brisure entrelacée derrière de fausses promesses balancées.
occupation : (gérant du red lion) poids jeté sur ses épaules déjà épuisées. il contemple d'un regard inquiet, le désastre s'opérer.
statut civil : (maudit) depuis longtemps, c'est pourri. depuis longtemps, il renie. les sentiments effacés pour ne plus jamais éprouver cette culpabilité.
adresse : (mulberry av) une pièce simple et faite de sobriété dans l'arrière boutique du casino pour lequel il s'est damné.
sujets en cours : mcgrath ; nina ; cahal ; arielle ; erin(wif) ; ailish ; hera(fb) ; lonàn ; kiara ; lizzy.
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☆☆ Dim 3 Mai - 8:05


arielle & morgan / Down by the river by the boats. Where everybody goes to be alone. Where you won't see any rising sun. Down to the river we will run. ( @agnes obel )

il se sent défait. comme un être si transparent qu'il a finit par se croire étranger de ce monde. oublié dans un recoin des abysses alors même que l'enfer l'a dégueulé de ses tripes. l'attente est insoutenable, les pistes minces et il broie du noir plus qu'il n'avance. s'enlise dans cette boue gluante qui refuse de relâcher. morgan n'est plus qu'une mouche prise dans une toile d'araignée attendant que celle-ci ne daigne venir le manger. lentement. membre par membre. os après os. couche de peau après couche. et les douleurs sont présentes. elles sont toxiques et voraces. alors, pour oublier le mal, comme toujours, c'est vers la liqueur ambrée que son regard s'est porté. dans laquelle, sa salive s'est délayé. mais ce soir, plus qu'un autre, ça ne semble pas suffit à le faire oublier. la solitude est là. les démons ont sonné à la porte d'entrée à l'instant même où la nuit s'est pointée. alors, sans la moindre réflexion, morgan s'est saisi de son téléphone, a tapé le même sms chaque fois que la solitude est trop forte, l'emmenant tout droit vers le même destinataire. il a besoin de retrouver un corps vivant. un coeur qui bat. une peau chaude contre laquelle se poser avant que la nuit ne vienne à jamais l'enfermer.
t'empoisonner de son venin,
te rendre amer jusqu'à demain.

le corps est lasse. échoué au pied du lit. ses épaules sont abaissées et il contemple ses phalanges resserrées. jointes sont ses mains, dans cette perpétuelle attente qui le tue à petit feu. il a déjà déposé sa veste et ses chaussures, attend de pied ferme l'oublie. rien que ça. et l'échine lasse, innocente contre laquelle il trouvera un réconfort chimérique. avant que le soleil ne se lève, ne le tire de sa léthargie soudaine. la porte s'ouvre lentement, dévoilant les traits fins d'arielle. sourire aux lèvres et bouteille en main. morgan se relève, tourne ses pupilles bleutées en sa direction avant de ne les faire dévaler vers l'objet alcoolisé. il aimerai bien lui dire qu'il a déjà trop bu pour étancher cette soif. qu'il ne répond déjà plus de ses membres soulagés par l'ambrée. il tait cette douleur, efface les faux semblants avant de lui sourire tendrement. hochant la tête sur le côté. j'ai déjà une gueule de bois immense, j'pense pas que remettre le nez là dedans m'aidera. l'irlandais ne compte plus les jours où il a été sobre. où il s'est éveillé sans avoir les effluves d'une cuite bien huilée. ils sont trop peu nombreux. se contentent sur les doigts d'une seule main, même après toutes ses années. du regard, il suit le moindre de ses faits et gestes, fasciné par l'innocence de ses traits. un rictus collé dans le coin de ses lèvres avant qu'elle ne daigne enfin, faire taire cette distance, relevant son visage vers le sien. te regarder comment ? il mine une innocence faussement fondée avant de déposer ses mains sur ses hanches et de ramener son échine contre la sienne. arielle n'a toujours été qu'un exutoire. rien ne plus, rien de moins. un moyen comme un autre de faire taire les amas de poussières qui occultent son esprit. embrume sa raison. une lueur incandescente dans le néant là où il coule, inlassablement. morgan ne pense pas à mal. ne se pose même pas la question. elle est terrée, happée. comme jamais prononcer. et c'est dans l'éternel oublie qu'il veut plonger. ses doigts filent contre le tissu de ses vêtements, tandis que sa lèvres happent déjà la peau de son cou, remontant jusqu'à ses joues. mais si tu veux absolument étancher ta soif. fais le. ses phalanges relâchent alors leur pression, et ses lippes, sa peau porcelaine. retrouvant l'air anxiogène de cette chambre d'hôtel. il recule, reprend sa place de roi. celle au bord du matelas, tirant alors une cancéreuse de son paquet laissé là. il la glisse entres ses lèvres, contemple du coin de l'oeil arielle.


Dernière édition par Morgan McGrath le Mer 13 Mai - 3:30, édité 1 fois
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☆☆ Jeu 7 Mai - 0:57



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et de son regard égaré, et de ses yeux brillants, elle voit dans son regard qu'il a besoin de passer à autre chose. de penser à autre chose. que cette soirée ne serait, comme à leur habitude, qu'une nuit d'oublie. où deux âmes perdues peuvent compter l'une sur l'autre, se complaire à traverser leurs barrières pour une nuit frivole. et de ses yeux, elle le voit. et de ses lèvres, elle lui sourit. ce grand mcgrath se laisse tenter par la simplicité, par cette proximité avec cette âme en peine. « surtout si je compte passer une bonne soirée, n'est-ce pas? » ce regard qui veut tout dire. parce qu'elle en veut plus, le désire dans son entièreté. tout ce qu'elle veut, c'est s'oublier. oublier qui elle était et ça, elle ne réussissait à le faire que dans d'autres bras. « ça m'en fera plus pour moi. » mais son corps se retrouve contre cette imposante carrure, elle se sent bouffée par ce barbu, happée par ses mains expertes. le souffle court, elle ne peut que se laisser faire, les frissons parcourant son corps frêle alors qu'elle en redemande. toujours plus. encore. de sa main libre, elle réussie à s'accrocher aux pans de son t-shirt, qu'elle s'agrippe par peur de défaillir. parce que les sensations se multiplient, le souffle de ce bourrasque contre sa peau fine dans cette zone sensible la rend fébrile. parce que morgan à ce pouvoir de la rendre à l'état d'une simple poupée de cire sur qui il pouvait s'atteler à ce qu'il voulait. en faire d'elle sa prisonnière. et dans ce vide, tu tourbillonnes. et dans ses bras, tu t'emprisonne.

et ce brusque retour à la réalité la frustre. son regard noir, rempli d'envie se tourne vers l'homme. son coeur bat la chamade tandis que son son verre se porte vers ses lèvres pulpeuses. une bonne gorgée pour lui donner contenance, pour masquer son envie folle d'hurler de la prendre. « arrêtes de dire n'importe quoi et fais moi jouir. » son verre claque contre la table alors qu'elle prend place sur les genoux de son homme de la nuit. de cet homme baigné dans le danger et la tourmente. qu'elle veuille le faire penser à autre chose, qu'elle veuille le voir se libérer dans ses bras. la clope au bec d'arrache de ses douces lèvres pour qu'elle puisse tirer une taffe à son tour, ses iris plantés dans les siens alors que la fumée entre eux s'offre une danse folle. et après cette inspiration, elle s'empare de ses lèvres pour l'embrasser, écrase la cancéreuse contre ce qu'elle trouve de dur et plat à proximité. puis, de ses petites mains, elle le bouscule, se retrouve à le dominer désormais. et yeux dans les yeux, elle de débarrasse de son tissu bien trop encombrant pour l'instant qui s'offre. son bassin s'amuse pour l'exciter alors qu'elle se penche contre lui, sa langue traînant le long de son cou, jusqu'au lobe de son oreille pour lui susurrer, comme une plainte dissimulée. « prends moi. »

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☆☆ Mer 13 Mai - 3:23


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trop de fois il a joué le même refrain. cette même rengaine balafrée. de couches et d'êtres damnés. morgan, il est de ces hommes aux souffrances éternelles, impossible à calfeutrer. qu'importe le temps et les âmes qui s'y essaie, il restera à jamais percuter par les cicatrices de ceux qu'il a voulu défendre et détester. il est éponge qui aspire jusqu'à la dernière goutte de tristesse. ne rend jamais. et un jour, il n'éponge plus rien. pas même la peine latente et les blessures réelles. il vit avec ces démons. s'en abreuve comme une source de bien fait. et ce soir, en cette nuit sans lune, son âme suffoque dans son propre corp. ne demande qu'une chose, s'extirper des ombres pour voir un brin de lumière. prendre de l'exaltation là où l'obscurité a gagné ses pas. l'échine est brute. lourde et pleines de remords. ses pensées ondulent parmi les souvenirs. il les balaye en passant le pas de la porte. les chasse lorsqu'on son visage vient à l'encontre de ses iris. instinctivement, son corps réclame le sien, comme un pansement qu'il sait déjà inutile. juste là pour calmer une hémorragie. elle semble plus enclin à se saouler. et morgan est trop imbiber pour avoir la force de diluer sa trachée.
ô vaporeuse sont tes pensées,
s'enchainent sur le cuir matelassé.

la clope entre les lèvres, ce sont ses poumons qui en premier, s'entichent de l'anxiogène. il est résolu à attendre. résolu aussi à broyer le noir de la fumée. se délivrer des promesses d'une aube sur le déclin jusqu'à ce que ses paroles ne le rappellent à l'ordre. les sourcils froncés, ses pupilles tournent automatiquement vers la silhouette au regain inavoué. il n'a pas le temps de calculer ses mots, de les peser, qu'arielle a déjà trouvé une place de choix sur ses genoux affaiblis. dans un silence qui ne lui va pas, l'irlandais la regarde faire. les traits du visage figés et les pupilles perdues parmi ses gestes calculés. elle le bouscule dans sa léthargie. fait vriller sa patience et lui vole la cancéreuse. ondulant contre son échine afin de raviver de vieux souvenirs. de tenter d'éveiller les instincts primaires balayés, le plus souvent. noyés dans les liqueurs ambrées. son dos retombe sur le matelas sans qu'il ne l'est vu venir, ses mains, elles, se déposent dans un mimétisme, sur ses hanches. il la contemple sans en saisir les nuances avant qu'elle ne vienne lui susurrer les derniers mots, faisant vriller sa conscience dans le réel de la situation. ses doigts encerclent subitement ses pensées et faisant volte face, c'est le corps de l'irlandais qui finit par la surplomber. il ramène ses bras au dessus de sa tête, bloque ses poignets de ses phalanges mille fois brisées. les mots que tu prononces ne vont pas avec la douceur de tes traits. ce soir, il a l'esprit ailleurs. se rend compte de l'ombre opaque qu'il déverse. croit dur comme fer qu'il finit par changer les gens. les rend bestiales. incrédules d'un autre temps. l'incompréhension en étendard, ses iris reviennent aux siennes. pourquoi tu fais ça arielle ? pourquoi tu me rejoins si facilement ? pourquoi tu t'infliges tous ces tourments ? il tente de comprendre. tente de s'y intéresser aussi. pour diluer son esprit de ses propres problèmes qu'il ne règlera surement jamais. il maintient la prise de ses mains contre ses poignets, l'empêche de bouger. sa masse est lourde sur le matelas. aussi lourde qu'est son âme de sa propre haine à son égard.
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