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 the really bad monsters never look like monsters. ; clovis.


                                                                 

Hera Moran
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amanite phalloïde queen
Hera Moran

messages : 660 points : 268
multicomptes : falco, reed & gali.
face + © : katheryn winnick, jenesaispas (ava), calaveras (code), conway, true detective (gifs)
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âge : quarante-deux ans, l'âme souillée par trop d'épreuves.
occupation : reine déchue de la mafia australienne, nage dans les cendres de ses pertes, guidée par l'espoir de retrouver son royaume. propriétaire de l'hôtel 'hera', empire du narcissisme, tour dorée qu'elle quitte à peine, entourée des siens et du vide.
statut civil : veuve, n'a connu des hommes que leur cruauté et la manipulation. ne les approche aujourd'hui que pour les dépasser. le feu qui l'animait n'est plus qu'une fumée opaque, sale et étouffante. cultive la relation chaotique qu'elle entretient avec conway.
adresse : hôtel luxueux et impersonnel qu'est l'hera.
sujets en cours : moodboard - morgan (fb), conway (3), cahal, conway (fb), nina, ethan, dante, lonàn, clovis, kiara. (full)
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MessageSujet: the really bad monsters never look like monsters. ; clovis.   the really bad monsters never look like monsters. ; clovis. Empty
☆☆ Mar 2 Juin - 19:08



everything i love has always had a tendency to be taken away from me.-- clovis & hera.

Sa main droite tremble légèrement lorsqu'elle l'essuie contre le chiffon qu'un de ses hommes lui tend d'un geste vif et fuyant. Hera dégage une colère froide et corrosive quand la lourde porte en féraille grince dans son dos. Malgré la lave qu'elle sent couler dans ses veines, la reine trouve encore la force de resserrer son chignon et essuyer cette trace de sang contre sa joue. Il y a dans son sillage des ombres qu'elle sent dégueuler sur le sol et incruster la terre tandis que d'autres se redressent fièrement jusqu'au ciel déjà noir d'une nuit possessive. Les larges nuages, tâchés d'encre s’amoncellent au dessus de sa tête afin de préserver les horreurs que leur coton dissimule. Le silence pose son voile sur le parking de l'entrepôt. Un silence lourd, colérique. Un silence qui porte en lui quelques parcelles d'apocalypse tandis que dans son dos, le corps fatigué d'un proxénète supplie les derniers Moran de l'épargner d'avoir souillé une marchandise ne lui appartenant pas encore totalement. Si les filles ne sont que de la chair, hors de question de les flinguer tant qu'elles ne sont pas totalement remboursées aux Australiens. Lorsque ce genre de saloperies se produisent, c'est elle qu'on appelle pour le sale boulot. La reine quitte alors sa haute forteresse afin d'écraser de son âme vicieuse tout espoir de pardon. Les coups qu'Hera lui a donné, couplé aux paroles cinglantes et à la possibilité d'exécuter les menaces sont le dernier rempart avant de lui planter une balle entre les yeux.

Arrivée au niveau de l'une des voitures, son regard se plante sur le visage de Clovis. Elle ne l'avait pas remarqué avant de quitter ce bâtiment froid et humide. Guidée par son besoin malsain de détruire, Hera l'avait occulté car une part d'elle, encore trop vivante et déchirée ne peut s'empêcher de ressentir pour lui un amour sans faille. Sa gorge se noue tandis qu'elle fouille dans la poche de son jean afin de lui jeter la clé du véhicule.

Tu me ramènes ? Pas un sourire mais un regard plus chaud, celui de la presque mère. Si Clovis n'a rien de l'ange, elle ne peut que le trouver parfaitement abouti au royaume des vices. Sans attendre sa réponse, la reine ouvre la porte de la voiture afin de s'installer côté passager. La cigarette éteinte qu'elle tient entre les lèvres s'embrase d'un coup de briquet. Le silence au bout de la langue, la reine se laisse le temps d'immerger de sa colère. Sa demande n'a en réalité rien d'innocent. Chacun de ses gestes ne sont que le fruit d'une idée souterraine et celle de passer un peu de temps auprès du plus jeune Moran est une nécessité. Les dernières semaines ont été longues pour tout le monde. Elle s'est sentie absente tout en étant là, moitié femme, moitié spectre.
(c) calaveras.
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