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 Catch me while I care - Dante & Thea


                                                                 

Thea Hamilton
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Thea Hamilton

messages : 55 points : 182
multicomptes : Calliope
face + © : Natalie Portman @Shiya
âge : trente-quatre ans
occupation : Cheffe du service des urgences d'une clinique privée. La nuit, elle se faufile dans la pénombre, soigne les gueules cassées, panse les plaies des plus démunis et bande les corps meurtris des vagabonds.
statut civil : Célibataire. Elle aurait pu par deux fois se faire passer la bague au doigt. Si elle gagna la première bataille contre sa destinée, la seconde lui fut ravie de force alors qu’elle pensait enfin céder à la tentation
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☆☆ Dim 31 Mai - 16:58




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Dante & Thea


— Ces coins malfamés elle finissait par les connaître sur le bout des doigts. Ou plutôt de ses orteils. C’était assez inédit pour une femme comme elle. Issue des plus riches familles de Lewisburg elle n’avait pas mis les pieds dans ces quartiers avant son adolescence. Et encore à l’époque elle ne s’y rendait que de jour, suivant parfois certaines de ses connaissances en recherche constante d’une nouvelle dose d’adrénaline. Déjà à l’époque sa vie n’avait aucun sens. Aujourd’hui malgré une vie complètement déconstruite et qui se transformait jour après jour en joyeux bordel, la jeune femme s’accrochait à ses convictions. Ce qu’elle faisait elle le faisait car elle y croyait. Il n’y avait ni bon ni mauvais choix. Tout partait de ce qu’elle avait dans les tripes, peu importait les conséquences que cela pouvait avoir sur sa vie. Se nuire était devenue inévitable. Comme si elle attirait autour d’elle tout ce qui dans cette ville pouvait le plus la meurtrir. Tous ces gens qui la frôlaient l’entaillaient peu à peu. Chacun à sa façon. Elle avait appris à ses dépens que les vrais gangsters ce n’était pas que dans les films. Leurs ombres glissaient autour d’elle, la surveillaient pour mieux l’endormir puis la piéger. Chaque nouveau corps abîme, chaque nouvelle entaille soignée lui rappelait à quel point elle restait une privilégiée. Elle se vouait corps et âmes aux autres, utilisant leurs corps et leur désespoir pour mieux se protéger elle-même. Chaque vagabond ramassé dans la rue l’obligeait à se ressaisir. Chaque côte cassée ou veine entaillée l’obligeait à garder la tête haute et le regard vif. Pour eux. Pour elle. Ils la protégeaient d’elle-même et de son propre désespoir.

Malheureusement ces âmes en peine n’étaient pas toujours présentes. Elles ne pouvaient la suivre jusqu’à sa couche glaciale qui l’attendait avant l’aube. La porte de son loft se refermait sur elle et lui assurait une nouvelle protection. Imposant alors ce silence qui l’effrayait tant. Seule. Avec elle-même. Avec ses propres démons. Ceux qui la démangeaient. Ceux qui frôlaient sa peau nue. Caresse enivrante et pourtant douloureuse. Ils la prenaient au dépourvu, ressurgissant quand elle s’y attendait le moins. Ces démons-là elle ne trouvait plus d’antidotes pour s’en débarrasser. Ses lèvres se souvenaient alors de son doigt qui s’y était promené. De cette caresse si fugace mais pourtant si intense. En fermant les yeux elle pouvait se remémorer son odeur, la cadence de son cœur et la sensation de son souffle chaud tout près d’elle. Sa main sur sa nuque. Tout cela lui paraissait désormais si réel. Elle pouvait presque le matérialiser à ses côtés. Lui lançant une de ses piques qui lui glaçait le sang. Ponctuée d’un « princesse » dédaigneux. Dans son imagination elle laissait sa main se glisser le long de ses omoplates, poursuivre sa caresse le long de sa colonne vertébrale avant de se poser sur son flanc. Elle pensait avoir réussi à s’arracher à lui mais son répit n’avait été que de courte durée. Nuit après nuit, elle l’avait cherché puis repoussé. Son esprit voulait jouer avec ses souvenirs. Mêlant le réel et l’iréel, la réalité et ses fantasmes. Plus rien n’avait de sens. Son obsession la démangeait de nouveau. Elle se rongeait les ongles, avalait un verre de cognac, s’enfonçait dans son canapé un peu plus, s’obligeait à sortir avec des amies, occupait ses mains comme elle pouvait, repoussant dans le coin de sa tête son besoin de le voir. C’était inévitable mais elle ne pouvait se résoudre à provoquer cette rencontre. De quoi avait-elle peur ? D’elle-même. De lui. De sa férocité. De ses crocs qui ne rêvaient désormais que de goûter à sa chair. Elle l’avait provoqué, l’avait repoussé puis défié avant de s’enfuir. Pourquoi ressentait-elle irrésistiblement le besoin de le titiller, de le provoquer ? Ce jeu ne lui avait laissé jusqu’à présent qu’un goût amer.

Jour après jour, nuit après nuit, son cerveau l’avait traqué sans relâche, ne lui laissant aucun répit. Et elle avait perdu pied. La vie pouvait être une belle saloperie. Un simple faux pas de sa part, et elle se retrouvait sans défense. Pourtant elle devait se montrer forte pour les autres. Ne jamais montrer à quel point elle était perturbée. Face aux familles désemparées qui la suppliaient de les aider. Face aux filles perdues qui rêvaient de se tailler les veines plutôt que de continuer leur misérable vie, elle devait trouver les mots qui les sauveraient quand la médecine ne pouvait plus rien faire. Ces âmes mutilées qui l’entouraient grattaient encore et encore le peu de vitalité qui lui restait. Et c’était dans ces coins malfamés qu’elle finissait ses nuits. Non pour y trouver un corps réconfortant pour la nuit mais pour panser les corps de ceux qui n’avaient plus rien.

Obnubilée par la bouche carmine qui mâchait son chewing-gum face à elle, Thea écoutait d’une oreille distraite l’histoire que lui narrait sa voisine. Elle avait besoin d’un verre. Cela faisait plus d’une demi-heure qu’elle était dans cette ruelle. La jeune femme à la bouche carmine cachait un très méchant hématome sous son œil droit. Malgré les différentes couches de fonds de teint et de poudre, Thea pouvait discerner que la pigmentation de la peau était altérée. Sa voisine se plaignait des mauvais traitements d’un de ses clients. Mais ce qui intéressait Thea tout particulièrement c’était la troisième. La muette. Elle était toute jeune et surement récente sur le marché de Lewisburg. Mais ses yeux fuyants révélaient bien qu’elle ne souhaitait pas faire face à ses propres maux. Thea lui tendit un sachet contenant pilules et tranquillisants.  Elle y avait aussi glissé un petit mot plus personnel, lui laissant ses coordonnées au cas où. « Moi j’te dis ma p’tite tu devrais pas accepter qu’il te frappe au visage. Même s’il dit qu’c’est qu’un jeu…tu te souviens d’celui qui matait tout le temps la p’tite Cindy ? Ba elle on l’a retrouvé avec quelques dents en moins, pas vrai Thea ? Et pas que… » La jeune femme hocha la tête à cette simple évocation. Histoire sordide. Encore une qui avait mal fini. Encore une qui aurait pu sortir de là les pieds devant si le coup avait été plus fort ou mal placé.  Était-ce vraiment de la chance de se dire qu’on s’en était sorti seulement avec quelques dents en moins et le zygomatique cassé ? Thea en doutait. Mais elle ne pouvait qu’essayer d’adoucir leur vie si sordide et misérable. Une fois de plus la jeune femme se dit qu’elle restait une privilégiée dans ce monde brutal. Elle préférait de loin ses propres démons à ceux de ces jeunes femmes. Elle n’y perdrait que quelques plumes et son âme. Du moins c’est ce qu’elle se disait pour se rassurer.



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Dante Silva

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âge : 36 ans, Dante est né le 18 avril 1984 à Rome.
occupation : En liberté conditionnelle, Dante est gardien dans la section "animaux sauvages" du zoo.
statut civil : Eternel célibataire. Les femmes qu'il fréquente, il les méprise. Coucher n'est qu'une manière de se moquer de la gente féminine. Même si dernièrement, un sombre songe l'anime. Veuve de celui qu'il a tué, elle l'obsède et ses pensées les possède.
adresse : Live oak street, dans un appartement une chambre qu'il peine à garder propre. C'est le foutoir chez lui, à l'image de ce qu'il y a dans sa tête.
sujets en cours : Arielle + Hera + Aelin +BBQ party + Thea #3 + Evey + Hazel + Riley

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☆☆ Lun 1 Juin - 18:07


Catch me while I care
Danthéa #3
Tous deux, on sort, on se couche tard, les gens sont tous de vrais trouillards sous leur parapluie. Mais nous, on rit, tu me fais boire, on finit vite sur le trottoir, perdus cette nuit. Blanchi devant ce grand ciel noir, Tout devient vite désillusoire, Affalé, j'oublie.
Les odeurs s'emmêlent dans le bar. Il est tard, trop tard pour en changer et Dante est alcoolisé. Ce n'est pas quelque chose qui lui sied bien. Il sait qu'on lui a recommandé de ne pas boire s'il veut éviter les ennuis, s'il désire ne pas retourner au trou. Mais Dante joue avec le feu parfois. C'est plus fort que lui. Affalé, le dos au comptoir, il regarde des minettes de 17 ans danser au centre de la piste qu'elles se sont improvisée. Juin, l'été n'est pas loin. Les demoiselles de Louisiane commencent déjà à rêver
à perdre leur virginité avant le recommencement des cours. Le rituel de passage à l'âge adulte semble vraiment ancré dans ces contrées campagnardes. Mais Dante n'a pas envie de chaire fraîche. La chair dont il a envie est là, quelque part, en train de déambuler dans la nuit, de travailler ou même de dormir. Pense-t-elle à lui? Il finit sa bière en jurant dans sa tête. Pourquoi faut-il qu'il se pose ces questions? Cela n'a aucun sens. Il sourit en voyant une quadragénaire rousse laver une table. Les cheveux attachés dans une queue de cheval négligée, des lunettes de vue qu'elle ne porte pas et une chemise à carreau sciemment déboutonnée, elle est aguicheuse. La serveuse qui lit quand elle rentre chez elle, sexy et chiante à la fois, pense-t-il sans détour.

La rousse prénommée Jenny selon son badge semble savoir qu'elle est dans le champ de mire du Silva. Elle l'ignore sans y mettre de gants quand il lui sourit. Cette fausse indifférence le stimule. Dante a trouvé sa proie pour ce soir. Et il est ravi car la Jenny est on ne peut plus éloignée de celle qui anime ses fantasmes dernièrement. Il évite les brunes depuis quelques jours, préférant ne pas voir un visage différent sur elles quand il les pénètre. Dante sait qu'il est en train de subir son obsession, il sait que c'est tout sauf sain. Mais il se complait dans ce jeu triste et obscure.

Vu que la rousse refuse de le calculer, il l'appelle pour commander. Ce n'est qu'une fois près de lui, qu'elle doit constater qu'il ne lui parle pas. "Tu vas te décider mon grand?" Elle a un accent. Visiblement, elle n'est pas de ce coin du pays. "Texas?" Elle arque un sourcil et croise les bras. "Qu'est-ce que ça peut te foutre?" Il rit gentiment avant de hausser les épaules. Il sort un billet de son portefeuille et lui dit. "Je faisais la causette, c'est tout. Mais visiblement je ne te plais pas. " Il lui tend l'argent pour payer ses consommations et partir. "Qui a dit que tu ne me plaisais pas?" Et le piège se referme. Elle ne touche pas au billet qu'il lui tend. Dante sait qu'il a gagné mais il ne doit pas jubiler trop vite car, elle n'est pas encore dans son lit. s'ensuit un dialogue de drague ouverte où le manipulateur convainc sa proie que c'est elle qui veut le séduire et non l'inverse. Vingt minutes plus tard, la serveuse range son tablier et laisse son collègue seul pour fermer le bar.

Dans la rue, Dante la laisse s'accrocher à son bras. C'est un geste trop intime pour lui mais il sait que c'est peu cher payé pour la compagnie d'une femme ce soir. Il regarde les prostituées de l'autre côté de la rue et se demande combien elles prennent. Mais l'idée de tremper popol là où d'autres ont été se baigner l'a toujours empêché de céder à la facilité des prostituées. Pourtant, il les respecte plus que les femmes qui se vendent sans le reconnaître. Toutes les femmes ont un prix. Alors qu'il détourne les yeux, un choc le heurte. Une sorte de flash agaçant. Theodora. Encore elle. Elle le hante. Il vient de voir son visage parmi les dames de petite vertu. Mais il regarde à nouveau pour chasser cette image démone de son esprit et... ce n'est pas un mirage. Elle est bel et bien là. Sans expliquer ce qui se passe à la serveuse, il les entraîne de l'autre côté de la rue et s'arrête auprès d'une pute au rouge à lèvre trop prononcé. Il sourit et fléchit la tête en guise de salut. "C'est ici que tu travailles?" dit-il en direction de celle qui occupe ses pensées. Amusé, il ne pouvait pas passer à côté de l'occasion. Theodora lui faisait dos mais il sait qu'elle l'aura reconnu à sa seule voix. "C'est combien pour une nuit avec toi?" Grivois, il la provoque avec un sourire taquin. Il lui en coûterait de le reconnaître mais il est heureux de la croiser. Même dans ces circonstances, il préfère Theodora à la serveuse qui s'accroche à lui sans comprendre.
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MessageSujet: Re: Catch me while I care - Dante & Thea   Catch me while I care - Dante & Thea Empty
☆☆ Sam 6 Juin - 10:22




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— Alors que la lassitude de la journée s’immisçait peu à peu sous sa peau, engourdissant l’ensemble de son corps et que son gosier réclamait un dernier verre avant d’accepter la capitulation, l’onde électrique qui la traversa au simple timbre de sa voix, la grisa. Lui. C’était lui. Ce ne pouvait être quelqu’un d’autre. Avec son petit air insolent et ses mots qui l’entaillaient profondément. Son cœur venait de louper plus d’un battement, lui redonnant un coup d’énergie inattendu tandis qu’elle sentit son sang affluer vers son cerveau à une vitesse phénoménale. Soudainement elle eut très chaud. Trop chaud. Les signaux que lui envoyaient son corps et son cerveau se contredisaient. Arrachée brutalement à sa réalité elle ne pouvait se mentir, et sentait prise en flagrant délit de ses propres contradictions. Surprise par cette apparition impromptue dans sa vie nocturne la jeune femme émit un petit rire avant de se mordre la lèvre inférieure. Pourtant elle n’arrivait point à masquer son petit sourire. Était-ce vraiment du soulagement qu’elle ressentait ? Elle pensait l’avoir perdu. Ne plus pouvoir le retrouver aussi proche d’elle. Mais le destin l’avait mis de nouveau sur son chemin. Comme si tout cela était déjà écrit et qu’ils devaient quoi qu’il leur en coûte accepter de vivre l’un avec l’autre.

Lui faisant dos, Thea pouvait voir ses trois comparses le regarder d’un air curieux et gourmand à la fois, sans comprendre la situation. Leur dernière rencontre semblait remonter à une éternité et pourtant elle était certaine qu’il s’agissait de lui. Malgré la familiarité et la spontanéité de la question il semblait surpris. Avait-il au moins une seule idée de ce qu’elle faisait de sa vie ? Il ne lui avait jamais posé la question. Ils n’avaient même jamais eu l’occasion de discuter de leur vie. Chacun de leurs échanges se transformaient en combat d’escrime où chacun souhaitait toucher l’autre tout en gardant une certaine distance de sécurité. Pour sa propre survie. L’idée lui avait traversé l’esprit qu’il la suivait mais elle avait vite chassé cette pensée, se rendant bien compte qu’elle devenait folle. Dans l’histoire c’était elle le problème pas lui. Sa seconde question lui arracha un nouveau sourire et elle ne put s’empêcher de se retourner pour lui faire face. Le confronter. Encore une fois.

Je suis bien trop chère pour toi. Tu y laisserais quelques plumes.

Elle avait mis toute son énergie pour camoufler ce sourire qui se dessinait sur son visage et lui lançait un regard de défi, trop brûlant à son goût. Elle aurait été une très mauvaise comédienne. Tout son corps la trahissait. Maudite coordination. Mais c’était bien lui qui lui faisait face. Avec son petit sourire moqueur qu’elle aurait giflé pour qu’il disparaisse mais qu’elle était presque heureuse de retrouver aujourd’hui. Encore une fois elle sentit son ventre se nouer quand elle croisa son regard. Cet homme lui faisait ressentir ce qu’elle n’aurait jamais cru un jour ressentir. Une réelle contradiction dans ce qu’elle voulait et ce qu’elle ressentait en le voyant. Ce combat interne, bien qu’épuisant, restait exaltant. Elle se sentait vivante en sa compagnie. Combative. Féroce guerrière prête à prendre les armes pour sauver sa dignité. Elle avait les joues en feu et son cerveau semblait tout aussi perdu qu’elle. Elle ne pouvait lui avouer qu’elle était heureuse de le retrouver. Elle ne lui ferait pas ce plaisir. C’est alors qu’un mouvement sur sa droite lui fit réaliser que Dante n’était pas seul. Quel culot. Il était en compagnie d’une femme qui semblait tout aussi surprise qu’elle. Theodora sans le vouloir dévisagea sa partenaire de la soirée, sentant poindre en elle-même un sentiment presqu’inconnu. Il avait le toupet de venir la trouver au bras d’une autre femme. Pas très classe. Condition modeste. Fatiguée par une vie à nettoyer derrière les autres. La jeune femme regrettait déjà ses propres pensées. Qui était-elle pour juger ? Elle se sentait vexée. Comme s’il avait déjà gâché leurs retrouvailles. Si on pouvait considérer cela comme des retrouvailles…

Et je ne fais pas dans les plans à plusieurs. Je te conseille de passer ton chemin.

Lâcha-t-elle d’un ton acerbe en désignant d’un léger mouvement de tête la demoiselle qui s’agrippait à son bras. La jeune femme entendit derrière elle une des prostituées glousser. Elles se délectaient du spectacle, ne connaissant Theodora que dans son rôle de médecin auprès d’elles. L’une d’entre elle osa pourtant glisser à l’attention de Dante « Moi j’suis ouverte si tu allonges la monnaie mon mignon », arrachant un petit rictus mauvais aux coins des lèvres de la jeune femme.



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☆☆ Lun 8 Juin - 12:09


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Sans même le regarder, Theodora le casse. Elle sait que c'est lui. Mais elle ne justifie pas sa présence ici, en compagnie de ces dames de petite vertu. Cela ne ressemblait pas à la femme qu'il s'imaginait qu'elle était. Etait-il possible que la Hamilton se vende? L'envie de profiter de ce fait l'agita sans qu'il ne puisse rien faire contre ce désir de la posséder soudain. Trop chère pour lui? Il était prêt à payer cher pour poser sa main sur elle sans qu'elle ne le repousse. Dante était prêt à payer très cher pour lui ôter ses vêtements et la regarder le détester pendant qu'il agissait. Cette vision d'un presque viol animait son esprit avec une folie qu'il ne se connaissait pas encore. Fourbe, il sourit pour lui répondre. " Dis toujours, tu ne sais pas ce que je suis prêt à payer pour t'avoir."  N'avait-il pas déjà tué son fiancé? Personne ici ne connaissait ce fait mais elle, si. Et l'ironie de sa phrase ponctuait avec mépris le prix qu'il était disposé à mettre sur elle.

Theodora se retourna pour le dévisager. Mais son regard se posa sur la serveuse qui était prêt de son ennemi. Le regard que les deux femmes échangèrent plut à Dante. Avant même qu'il ne puisse suggérer qu'elle se joigne à eux, Theodora rejeta l'idée. "On dirait que tu lis dans mon esprit." dit-il d'un ton grivois. Dante regarda la pute qui lui proposait ses services et il secoua la tête. "Non, ma belle. C'est ta collègue qui m'intéresse. " C'était totalement déplacé d'agir de la sorte. Il avait une cavalière à son bras et était en chemin vers chez lui pour aller la culbuter. Faire du rentre dedans à une femme qui pouvait passer pour une prostituée devant la rousse, c'était tout sauf classe. La Jenny émettait d'ailleurs des signaux de malaise. " Tout de suite ma jolie, j'éclaircis juste quelque chose avec mon amie." dit-il en direction de celle qui l'attendait. Son amie. Depuis quand étaient-ils amis? La réponse était claire. Ils ne l'étaient pas. Dante s'approcha de Theodora et avec un culot sans fin, la décala sur le côté pour la prendre en aparté. "Tu n'as qu'un mot à dire joli coeur, et c'est toi que je ramène chez moi plutôt qu'elle. " Il était acerbe. Mais il avait bien vu le regard que la Hamilton avait posé sur la serveuse. Attrapant la main de Theodora avant qu'elle ne s'avise à le gifler, il susurra "Tout doux, Princesse. Tu pourras me griffer quand on sera au lit. " Il n'était pas menaçant. Il jouait avec ses nerfs. De la même manière qu'elle jouait avec ses pieds en venant le hanter soir après soir, en venant le tenter quand il la croisait ainsi dans le noir.
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MessageSujet: Re: Catch me while I care - Dante & Thea   Catch me while I care - Dante & Thea Empty
☆☆ Mer 10 Juin - 21:01




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— Son culot et sa grossièreté la rattrapèrent en quelques instants. Gifle magistrale que son cerveau lui imposait. Était-elle sotte au point d’avoir oublier qui était cet individu ? Pensait-elle sincèrement avoir découvert quelque chose de beau en grattant le vernis de sa carapace ? Si quand bien même elle avait gratté la surface. Il n’y avait rien d’autre que de l’insolence et de la crasse. Il était toujours aussi impertinent et cavalier avec elle. Jouant avec les mots comme il jouait avec les femmes. Ne se préoccupant que très peu de la blesser. Juste la briser sous ses pas. La faire se sentir faible et sienne. La jeune femme sentit ses joues encore plus s’enflammer sous ses mots. Lui, brillait avec son sourire moqueur et ses yeux qui la déshabillait. Perturbée par son attitude Thea se demanda si elle était si prude que cela. Pourquoi jouait-elle à l’effarouchée alors qu’elle l’avait cherché partout, l’avait provoqué et titillé ? A quoi s’attendait-elle de lui ? A force de l’imaginer à ses côtés elle l’avait façonné à l’image qu’elle espérait de lui. Presque charmeur et amusant. Tout le contraire de l’image qu’il lui renvoyait à cet instant précis. La gêne aussi d’être ainsi vue par d’autres personnes, s’exposant ainsi publiquement l’empêchait de réfléchir sereinement. Pourtant elle se laissa faire quand il la poussa sur le côté. Laissant derrière lui sa malheureuse compagne de la soirée. Indélicat jusqu’au bout. La proposition qu’il lui fit provoqua une nouvelle vague de contrariétés en son soi intérieur. Bataille incessante entre ce que sa rationalité lui dictait et ce que sa petite folie avait envie de provoquer en elle. Il lui attrapa la main avant même qu’elle puisse ouvrir la bouche, son cerveau bataillant toujours sur le comportement à adopter. Elle se sentait si bête. Pourtant il s’acharnait. La provoquant encore et encore. Il avait envie de jouer. De la faire plier ou de la faire rentrer dans son jeu. Et sa dernière proie ne l’intéressait plus.
 
Tu es vraiment un grossier personnage tu t’en rends compte ? Tu penses sincèrement me ramener dans ton lit avec de tels propos ? Ça marche vraiment auprès des filles que tu dragues de les confondre avec une prostituée et en plus d’essayer aussi cavalièrement d’échanger de compagnie pour la nuit ?

Son regard se perdit vers la rousse qui l’attendait lamentablement sur le trottoir aux côtés de trois prostituées. La fatigue de la vie marquait son visage, laissant une beauté fanée sur ses traits. Elle n’était plus vraiment très fraîche aux yeux de Thea. Celle-ci imaginait plus Dante attiré par les jeunes femmes blondes aux jupes qui pouvaient être jugées par certains, ou plutôt certaines, comme trop courtes. Aux courbes sensuelles encore en recherche de sensation et de gymnastique. Mais preuve était de constater qu’il choisissait ses victimes dans un spectre plus large à celui qu’elle s’attendait de lui.

Je crois que ton amie s’ennuie sans toi à côté de mes « collègues » comme tu le dis si bien.

Elle la désigna vaguement du menton. S’amusant presque de constater que finalement c’était bien elle-même qui détonnait dans cette rue. La simple pensée que Dante puisse l’imaginer comme prostituée l’agaçait au plus au point. Elle avait honte d’elle-même, de ses propres pensées, elle qui consacrait sa vie à ces femmes. Mais pour autant cela ne pouvait la réduire à leur condition. Elle avait toujours su mettre une barrière entre elle et ces femmes. Elle les respectait sans pour autant approuver leurs conditions de vie et de travail. Elle savait toute la misérable qu’elles traînaient avec elle, et tentait tant bien que mal d’adoucir leur vie. Mais à aucun moment elle n’aurait pu croire qu’elle croiserait Dante dans cette situation. Elle n’avait même pas envie de s’expliquer. Il n’en avait cure de toute façon. Elle ne l’intéressait pas réellement elle le savait bien.Il voulait juste la posséder puis la laisserait choir comme un mouchoir sale et souillé.

Le bar dans lequel tu l'as ramassé était encore ouvert ? J’ai bien besoin d’un verre.

Une clope et un verre, ou peut être plus. Elle n’avait même pas conscience de l’heure qu’il était. Assurément elle finirait par rentrer seule et sobre une fois de plus. Sa clope et son dernier verre de vin comme seule compagnie pour contempler depuis son canapé l’aurore qui colorerait les façades de la ville encore endormie. Maigre consolation de sa journée.

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☆☆ Jeu 11 Juin - 10:52


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Tous deux, on sort, on se couche tard, les gens sont tous de vrais trouillards sous leur parapluie. Mais nous, on rit, tu me fais boire, on finit vite sur le trottoir, perdus cette nuit. Blanchi devant ce grand ciel noir, Tout devient vite désillusoire, Affalé, j'oublie.
La petite princesse était offusquée. Dante sourit en la voyant s'emporter et lui reprocher d'être grossier. Elle était mignonne à s'emporter ainsi. Sans même s'en rendre compte, Dante avait vis-à-vis d'elle une tolérance toute autre. Il la regardait sans se fâcher, sans lui reprocher d'être une femme. Non, il se plaisait à la provoquer et à la voir marcher dans son jeu, sans même se rendre compte qu'il ne faisait que la pousser à bout. A la question qu'elle lui posa, Dante croisa les bras sur sa poitrine et l'analysa. "Je ne sais pas Princesse, à toi de me le dire. " Etait-ce vraiment bien utile de l'appeler non loin de sa compagne du soir? N'était-ce pas contreproductif de donner des petits noms à une femme croisée auprès des prostituées alors qu'une autre s'accrochait à son bras encore peu avant? Dante s'en fichait. Si Jenny voulait partir, frustrée de n'être qu'une femme parmi d'autres, il lui était loisible de le faire. Il n'attendait pas d'elle qu'elle se plie à tous ses caprices. Mais il ne comptait pas faire des efforts uniquement parce qu'une femme s'était pliée à son désir de coucher ce soir. Si Jenny partait, il trouverait aisément une remplaçante. Ou il rentrerait seul chez lui, la belle affaire.

Mis de côté, Dante se plait à jouer avec les pieds de Theodora. Visiblement, ça fonctionne. Il sourit devant l'allusion à cette autre femme qui l'attend. Ses yeux brillent d'une envie de défi. Theodora n'a pas répondu favorablement à son invitation à remplacer la serveuse. Pas encore. Mais il s'est donné comme défi personnel de la faire ployer. "Mon amie n'est pas une amie Miss. Ce soir, je vais rentrer avec elle, la déshabiller, la caresser et lui faire l'amour. " Il la regarde en parlant, parcourant son corps tandis qu'il dit des mots intimes, non nécessaires à la conversation. Il la laisse s'imaginer à sa place, bien conscient que ce n'est pas forcément ce qu'elle désire. Mais heureux de lui laisser entendre qu'il pourrait penser à elle pendant qu'il possède l'autre. Dante freine le cru qui lui vient à l'esprit. Prêt à avouer à Theodora qu'il l'imaginera sous lui, il se retient, préférant garder ce genre d'attaque pour plus tard.

Une main se pose sur l'épaule de Dante et il se retourne tranquillement, tout à fait au courant de ce que la rousse va lui dire. Elle s'excuse, prétextant qu'il est trop tard. Puis alors qu'il la regarde sans rien dire, elle lui dit "Je suis trop vieille pour ces conneries mon chéri." Elle sourit, jette un regard à Theodora avant de lui adresser ces mots "T'as pas l'air de savoir ce que tu veux ma belle." Dante sourit devant l'allusion. Il saisit la main de Jenny et y dépose un baiser, la laissant partir de la manière la plus noble qui soit. Theodora lui parle alors du bar d'où il vient et Dante pince les lèvres. "Pourquoi? T'as fini ton tour? " Il jette un regard vers les prostituées qui écoutent chaque bribe de mot qu'elles peuvent entendre. "Le bar à côté est ouvert non stop. Si tu me suis, je t'offre un verre et une réponse à une question de ton choix. " Dangereux, il prend le risque de ce qu'elle pourrait lui demander. Mais il ne veut pas la voir s'envoler comme une hirondelle effarouchée. Cependant, il n'attend pas qu'elle accepte ou refuse sa proposition, Dante prend la direction du bar indiqué et y entre, feignant de se moquer qu'elle le suive ou non.
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occupation : Cheffe du service des urgences d'une clinique privée. La nuit, elle se faufile dans la pénombre, soigne les gueules cassées, panse les plaies des plus démunis et bande les corps meurtris des vagabonds.
statut civil : Célibataire. Elle aurait pu par deux fois se faire passer la bague au doigt. Si elle gagna la première bataille contre sa destinée, la seconde lui fut ravie de force alors qu’elle pensait enfin céder à la tentation
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MessageSujet: Re: Catch me while I care - Dante & Thea   Catch me while I care - Dante & Thea Empty
☆☆ Dim 14 Juin - 11:34




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— Encore une fois le regard que posait Dante sur elle semblait la déshabiller. Il le faisait sans scrupule, sans retenue. S’amusant de passer outre la barrière de l’intimité. La poussant encore et encore dans ses retranchements tout en la titillant. L’énonciation de ce qu’il avait en tête pour la soirée la perturba. C’était tellement dénudé de toute pudeur. Cru. Sans filtre.  Une fois de plus il cherchait à la faire réagir, lui décrocher un commentaire ou un soupir. Touché. La jeune femme se retrouvait de nouveau désemparée. Elle l’imaginait aisément avec la rousse dans un appartement, en désordre, se saisir d’elle avec la brutalité sauvage qu’elle lui attribuait.  A cette simple évocation, elle se souvint de la violente envie qui l’avait saisi quelques semaines plus tôt en l’ayant en face d’elle. Leur affrontement n’avait été que de courte durée mais l’intensité de leurs échanges l’avait marqué. Cet homme la dégouttait dans ses manières d’être, dans son comportement avec la gente féminine. Mais en même temps il la déroutait. Elle était fascinée par l’attraction qu’il exerçait sur elle faisant fi de toute rationalité. Se détestait-elle au point d’accepter de se faire malmener par cet homme ? Ou avait-elle envie d’aller jusqu’au bout de son envie quitte à se brûler et ne plus pouvoir faire marche arrière ? Pourquoi appréciait-elle tant ce jeu de dupes ? Elle n’y gagnerait. Elle risquait même d’y perdre sa dignité tout en gagnant de nouvelles blessures encore plus béantes que les actuelles.
 
Avant même qu’elle puisse lui répondre elle vit la rousse s’approcher d’eux.  La situation était tellement cocasse. Dante ne lui prêtait même plus d’attention, elle n’était qu’une éphémère envie. Un casse-croute ramassé sur la route. Thea eut de la pitié pour la rousse, mal à l’aise par l’impolitesse de son acolyte. Et pourtant autant un sentiment d’apaisement la saisit. Il n’avait plus d’autres distractions. Il pouvait être à elle pour la soirée. Elle se mordit la langue à cette simple pensée. Elle divaguait. Il était insaisissable. La rousse avait raison. Elle ne savait pas ce qu’elle voulait. Indécise. N’était-ce pas sa marque de fabrique ? Comme si elle était destinée à ne pas savoir quelle direction elle souhaitait prendre et encore moins décider une bonne fois pour toute ce qu’elle voulait. Et avait-elle réellement envie d’obtenir quoi que ce soir de lui ce soir ? Pourtant la perspective de pouvoir se retrouver en face à face, seule avec lui-même lui brûlait l’épiderme. Elle avait besoin de se plonger un peu plus longtemps dans ses yeux gris avant de mieux se gifler.

Une énième allusion à son nouveau pseudo travail de nuit lui fit claquer la langue sur son palais d’un air agacé. Il était tenace avec cette idée, comme si cette simple pensée l’excitait. A peine lui avait-il indiqué où se trouvait le bar Dante tourna les talons. Et homme avait l’agaçante manie de penser qu’elle le suivrait toujours sans invitation, comme un animal domestique. Mais n’était-ce pas ce qu’elle devenait à ses côtés en s’abaissant ainsi à ses mots et à ses réactions. L’opportunité était néanmoins trop belle pour qu’elle refuse. Après quelques mots échangés avec les prostitués qui gloussaient devant la situation, et un clin d’œil un peu trop appuyé de l’une d’entre elle, Thea rattrapa le jeune homme qui s’engouffrait dans le bar en question. Il était moins miteux qu’elle ne l‘aurait imaginé. Peut-être même y avait-elle déjà mis les pieds.

C’est une sacrée habitude chez toi de planter les femmes sur le trottoir. C’est censé te donner un air encore plus mystérieux et satisfaire ton ego quand elles te suivent ?

Lâcha-t-elle agacée en se posant en face de lui sur un tabouret. Elle fit un geste de la main au serveur. Un verre. Elle en avait besoin. Elle ne supporterait pas cette conversation sans avoir senti l’alcool couler dans ses veines. Elle se sentait dépourvue d’arme ce soir. Dante avait toujours son air moqueur sur son visage qui la déstabilisait tant. Comme s’il savait d’avance qu’elle finirait KO avant la fin de la nuit. C’était un véritable requin. Il avait su troquer sa rousse contre elle en un claquement de doigts avec une facilité déconcertante. Elle était novice à côté de lui. Le serveur apparaît à côté d’eux alors qu’elle allait enfin se lancer sur la grande question qui était la carte joker offerte.

Ce sera un gin tonic pour moi. Et toi ?

Glissa-t-elle à l’adresse du jeune homme. Il était bien trop tard pour un verre de vin mais trop tôt pour son gosier pour autre chose. Reportant son attention sur lui, la jeune femme posa son coude droit sur la table en bois qui les séparait, laissant son menton se poser sur sa main. Elle dévisagea longuement tandis qu’il commandait.

Tu m’as promis une question. J’en ai des dizaines je t’avoue. Peut être que l’alcool déliera ta langue par la suite si je suis persévérante….

Marquant une pause, la jeune femme réfléchit à la question qui pourrait lui apporter certaines réponses sans pour autant le rendre agressif. Ce n’était pas une bonne stratégie de l’énerver dès le début. Elle l’avait déjà observé. Il rentrait dans sa coquille, ne supportant pas qu’on le juge ou qu’on transgresse ses propres limites. Chose qui, ironiquement, ne lui posait aucun problème inversement.

Pourquoi te comportes-tu ainsi avec les femmes ? Nous détestes-tu à ce point ?



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âge : 36 ans, Dante est né le 18 avril 1984 à Rome.
occupation : En liberté conditionnelle, Dante est gardien dans la section "animaux sauvages" du zoo.
statut civil : Eternel célibataire. Les femmes qu'il fréquente, il les méprise. Coucher n'est qu'une manière de se moquer de la gente féminine. Même si dernièrement, un sombre songe l'anime. Veuve de celui qu'il a tué, elle l'obsède et ses pensées les possède.
adresse : Live oak street, dans un appartement une chambre qu'il peine à garder propre. C'est le foutoir chez lui, à l'image de ce qu'il y a dans sa tête.
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MessageSujet: Re: Catch me while I care - Dante & Thea   Catch me while I care - Dante & Thea Empty
☆☆ Lun 15 Juin - 12:17


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Tous deux, on sort, on se couche tard, les gens sont tous de vrais trouillards sous leur parapluie. Mais nous, on rit, tu me fais boire, on finit vite sur le trottoir, perdus cette nuit. Blanchi devant ce grand ciel noir, Tout devient vite désillusoire, Affalé, j'oublie.
Etre ou ne pas être, telle était la question selon certains. Dante l'aurait formulée autrement. Etre avec elle ou ne pas être... Cela devenait de plus en plus une évidence. lls se parlaient depuis peu mais la brune avait su insérer son nom dans la peau de Dante. Pas physiquement mais psychologiquement, elle était avec lui. S'il y réfléchissait un peu plus, il devait admettre qu'elle y était déjà depuis plus que ça. Avant même qu'ils ne se parlent, elle le hantait de manière lascive et vénéneuse. La fiancée du mort. Il y avait quelque chose de dérangeant dans ces quelques mots. Dante aurait préféré l'éviter, ne pas avoir affaire avec ce constant rappel de son erreur capitale... Mais elle était devenue sa came.

Là, sur le trottoir, il hésitait à la mépriser de côtoyer les femmes de la nuit et à rire de son mauvais sens des fréquentations. Dante avait en vérité de l'estime pour les prostituées. Elles ne mentaient pas, elles ne portaient pas de masque, elles reconnaissaient la vérité : elles sont à vendre. Mais Thea refusait de se plier à ce constat. Même piégée là, dans une ruelle sombre, elle n'acceptait pas de se livrer à l'homme qui lui demandait, grossièrement, son prix. Mais le jeu du chat et de la souris ne datait pas d'hier. Ils avaient commencé à se taper sur le système bien avant. Dante laissa sa partenaire partir pour inviter la Hamilton à le suivre. Le ferait-elle? Il était prêt à parier sa chemise que oui. N'était-elle pas celle qui avait suggéré qu'ils aillent prendre un verre? Certes, pas ainsi. Mais elle en avait parlé, elle avait posé une question et Dante ne pouvait que se soumettre à l'inévitable. Elle voulait prendre ce verre avec lui.

Il n'esquissa aucun mouvement quand elle accrocha son bras pour s'exécuter tel qu'il l'avait anticipé. Theodora l'accusa de chercher à se donner un air mystérieux. Mais Dante lui répondit dans un sens contraire. "Ca n'a rien avoir, mon ego n'a pas besoin de toi ni d'aucune femme. Il ne t'est pas venu à l'esprit que si j'agis de la sorte, c'est peut-être que je me moque du fait que tu me suives ou non? " C'était presque vrai. Cela aurait été vrai si elle avait été une autre. Pour toute autre dame, il n'aurait eu que faire de la voir arriver ou non. Mais Thea. Il espérait secrètement qu'elle prolongerait leur moment ensemble. C'était bizarre étant donné qu'ils n'échangeaient que des piques. Mais Dante aimait se sentir brûler à vif par la répartie de la jeune femme.

A la question de ce qu'il buvait, Dante arbora un sourire malfaisant. "C'est ça ta question? " Il lui avait promis une réponse honnête, à UNE question. Cela aurait été très déloyal de sa part de compter cette formalité mais Dante était tout sauf correct. Thea enchaîna en lui disant qu'il lui avait promis une question et qu'elle en avait beaucoup plus qui lui venaient en tête. Dante tourna son visage vers elle avec un air narquois. "Tant que ça? J'ai l'impression que ma personne t'intéresse beaucoup. " Ah Thea, douce Thea, n'avais-tu pas vu qu'en te proposant cet accord, je te tendais un piège? Accepter cette proposition, c'était admettre que tu voulais me connaître, admettre une faiblesse... Impitoyable, il la regardait droit dans les yeux, attendant qu'elle pose sa question bien plus qu'il n'attendait la bière qu'il avait commandée directement auprès du barman.

La question tomba comme un couperet. Répondre par la vérité n'était pas exclu mais Dante ne savait pas exactement quelle était cette vérité. Son regard sombre, il ne bougea pas d'un pouce quand leurs boissons furent servies. Il continuait de la regarder de cet air impénétrable. Que cherchait-elle en posant cette question? Lentement, il ouvrit la bouche pour laisser les mots créer des phrases. " Détester est un bien grand mot. Détester sous-entend que je me soucie de vous. Non. Je ne déteste pas la gente féminine, je la méprise." Il attrapa son verre pour prendre une gorgée de la bière fraîche qui venait de lui être servie avant de continuer. "Pourquoi? C'est une question spéciale. Je ne saurais pas te répondre. Je ne sais pas, je vous trouve ridicules à prétendre être d'autres personnes afin de nous plaire à nous. Je vous trouve stupides, facilement manipulables, sans ego, sans buts personnels... " Il dépeignait un bien triste tableau. Ce tableau c'était celui de la jeunesse sans cervelle. Il englobait toutes les femmes sans se poser de questions. Mais il était certain que toutes étaient pareilles au fond. Peut-être qu'en surface, certaines étaient plus fortes, mais au final, toutes dépendaient des hommes. "Alors, Princesse, à ton tour. Pourquoi cela t'intéresse-t-il? " Nulle part n'avait-il été stipulé qu'elle devrait donner le change. Mais Dante courbait les règles selon ses envies. Et là, dans le ton de la discussion, il profitait de cette fausse accalmie pour lui renvoyer la balle, pour en apprendre sur elle. "Et qu'est-ce que tu fichais là dehors avec tes comparses si tu prétends ne pas être à vendre? " Si tu prétends... Il appuyait ainsi sur le fait qu'il n'en était pas convaincu. Dante aimait insulter, c'était un art chez lui. Il était même capable d'insulter sans que ses cibles ne s'en rendent compte.
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MessageSujet: Re: Catch me while I care - Dante & Thea   Catch me while I care - Dante & Thea Empty
☆☆ Sam 20 Juin - 12:12




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— Ses mots entaillaient de nouveau sa douce réalité. Il était cinglant et dur dans ses propos. Il se suffisait à lui-même. C’était ses propres mots. Ayant toujours évolué dans un monde où la diplomatie et l’hypocrisie primaient sur le reste, la jeune femme scrutait Dante avec une certaine fascination. L’aisance avec laquelle il crachait ses mots sans se soucier à quel point ils pouvaient être blessants pour son interlocutrice la perturbait dans un certain sens. Elle appréciait sa franchise, mais le mépris qui s’en dégageait la mettait toujours mal à l’aise. Comme si elle n’avait pas sa place face à lui. Intruse dans son monde. Mais n’était-ce pas l’inverse ? Il ne pouvait avoir de place dans le monde qu’elle s’était créée malgré le fait qu’elle ait tentée d’effacer toutes les fioritures de sa classe sociale. Pourtant à l’instant présent elle avait accepté de le suivre dans un bar. De lui donner de nouveau une place à côté d’elle. De forcer toute sa rationalité à accepter un pion extérieur qui faisait tâche. Quelqu’un qu’elle ne comprenait pas. Il avouait lui-même qu’il se fichait bien d’elle. Mais au lieu de la blesser elle se surprit à trouver son propos amusant. Cet homme était un véritable casse-tête. Il disait se moquer qu’elle le suive mais encore une fois leurs chemins s’étaient croisés et il s’était arrêté. Il en avait redemandé. Comme s’il n’en avait jamais assez. Aurait-il sincèrement résisté à la tentation de se retourner si jamais elle ne l’avait pas suivi et rattrapé ? Au plus profond d’elle-même Thea se nota qu’il méritait une réelle étude psychologique de ses comportements.

La jeune femme se mordit la langue intérieurement tout en soutenant le regard perçant qu’il venait de poser sur elle. Bien sur qu’il l’intéressait, bien qu’elle n’aurait utilisé ces mots-là. Il l’intriguait. Il la désemparait. Il l’obsédait. Bien que cette partie, elle ne puisse l’avouer, même à elle-même. A chacune de leur rencontre elle pensait avoir appris plus sur lui. Savoir quelque chose. Mais il lui échappait. Véritable électron libre il ne répondait qu’à ses propres règles. Comme s’il se fichait des autres. C’était plus que des dizaines de question qu’elle pouvait lui poser. Des centaines peut-être. Pourquoi s’obstinait-il à vouloir souiller les femmes qui allaient et venaient dans son appartement ? Avait-il confiance en quiconque ?  N’avait-il jamais espéré pouvoir tout recommencer à zéro ? Aimait-il la vie qu’il s’était construite ? A quoi pensait-il quand il se glissait dans ses draps ? Lui arrivait-il de penser à elle ? A lui ? La détestait-il ? S’il pouvait se faire oublier à jamais que choisirait-il comme vie ? Quel endroit ? C’était un tourbillon de questions qu’elle gardait précieusement dans un tiroir fermé à clé de son cerveau. Pourtant il lui arrivait de l’ouvrir de temps à autres et d’y penser. C’était dans ce genre de moment qu’elle se sentait la plus vulnérable. Sa présence l’obsédait, comme si elle souhaitait absolument mettre les pièces du puzzle dans le bon sens. Mais à quoi cela rimait-il ? Que gagnerait-elle réellement à le connaître ? Ou plutôt à penser le connaître. Il risquait d’être plus qu’une déception. Lui-même avouait ouvertement mépriser son genre. Il l’était toutes dans le même sac. Oubliant que chaque être humain était unique. Stupides. Faibles. Superficielles. Vénales sans aucun doute. C’était tellement absurde de penser ainsi.

Misère. C’est un bien piètre tableau que tu me dépeins là. Tu as déjà fait dans ta tête le procès de la gente féminine comme si nous n’étions qu’une.

Lâcha-t-elle avec des yeux brillants. Elle aurait pu lancer le bras de fer. Mais elle ne lui prouverait rien. Elle s’acharnerait à tenter de lui prouver qu’il avait tort mais son âme à lui était déjà damnée. Elle ne pouvait résoudre les problèmes psychologiques qu’il accumulait depuis des années. Il était foutu depuis longtemps au vu de ses derniers propos. Il la classerait aisément dans une des cases qu’il avait créé pour les femmes. Une hystérique. Naïve. Malgré elle, elle laissa échapper un rire franc quand il essayera de retourner la situation. Il était joueur et voulait la déstabiliser elle en avait bien conscience. Secouant la tête en signe de protestation tout en continuant de l’observer un petit sourire aux lèvres.

Ce n’était pas ce qui était convenu mon cher. Nous, pauvres brebis égarées et stupides devons-nous toujours nous plier à tes règles ?  

Il renchérissait sur les prostituées. La situation était plus cocasse qu’agaçante. Theodora n’avait jamais eu besoin de se justifier. Personne ne lui posait jamais la question. Peu de personne dans son entourage n’avait même conscience de ses activités nocturnes, pourtant elle ne se cachait pas. Elle avait toujours cru que son travail lui suffirait mais cette ville pullulait, et ceux qu’elle ne pouvait aider en plein jour, elle tentait de le faire de nuit. Là où personne n’avait à avoir honte. Loin des jugements.

En fait ça te dérange de ne pas comprendre ce qu’une fille comme moi fait dans un endroit comme ici. Ce sont de chouettes filles dehors, tu sais, mais la vie ne les a pas épargnées. Je les aide comme je peux, mais je ne peux qu’adoucir leurs souffrances.

S’emparant du verre qui venait d’être dépose devant elle, la jeune femme n’attendit pas son acolyte pour y tremper les lèvres et savourer la première gorgée. Un véritable plaisir pour son corps endolori.

Et je ne prétends rien. Je te le répète, mon corps n’est pas à vendre. Je suis la seule à pouvoir décider qui se glissera dans mes draps.


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☆☆ Mer 24 Juin - 10:15


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Les femmes étaient un sujet assez délicat pour Dante. Un sujet qui soulevait des points d'interrogation. Car derrière son mépris, derrière sa hargne, il y avait UNE vérité. Il ne comprenait pas les dames. Cherchait-il à les connaître? Certainement pas. Il préférait assumer qu'il savait mieux que quiconque. Et d'un certain point de vue, peut-être avait-il un tout petit peu raison à leur sujet. Un tout petit peu. Cela justifiait-il tout le reste? Non. Mais il s'en fichait complètement.

Thea n'était pas dupe. En l'écoutant parler, elle avait cerné pas mal de choses. Dante se demanda alors si elle était psychothérapeute ou quelque chose dans le genre. Traîner la nuit avec les prostituées, cela pouvait être un passe-temps inhabituel ou être un job. S'il l'avait insultée en prétendant penser qu'elle vendait son corps, il se doutait que la princesse ne s'abaisserait pas à un travail aussi avilissant. Avilissant pour qui? Pour ceux qui, comme elle, venaient d'un monde de luxe et de manières. Dante la méprisait tellement. Pourquoi s'échiner à la connaître alors qu'elle n'aurait de toute façon aucune place dans sa vie?

"Vous n'êtes qu'une. La mère, l'épouse, la maîtresse, la fille... Vous êtes une. "

Il le pensait. Pour lui, toutes les femmes étaient des créatures vaines, vénales et sans réel intérêt car il les cernait avant même qu'elles n'ouvrent la bouche. Cependant, Thea soulevait des questions. Que faisait-elle avec l'assassin de son fiancé? Ca... c'était totalement incompréhensible. Paradoxale, elle le déboussolait, l'intriguait. Et il essayait donc de retourner cela contre elle, de lui dire que c'était elle qui était passionnée par son cas. Mais avait-il tort? Il soupira quand elle refusa de répondre à sa question.

"Prévisible... tu préfères garder du mystère, pensant que cela te donne un certain charme? "

Le dédain était à peine voilé. Il l'insultait encore et encore. Dante ne la lâcherait plus. Elle était ce morceau de viande qu'il allait retourner dans tous les sens, mâchouiller et déchiqueter jusqu'à ce qu'elle cède. Manger cru ne le dérangeait pas!

Theodora s'expliqua maigrement. Aider ces filles... Dante laissa échapper un rire amer quand elle lui parla de ça. Elle ne tarderait pas à comprendre ce qu'il pensait de ce geste faussement désintéressé. Tout acte a une part d'égoïsme. Que cherchait-elle à absoudre comme péché en allant "aider" ces prostituées?

"Tu es la seule? "

Il se rapprocha d'elle, derrière le comptoir, collant son tabouret au sien. Son regard caressa son bras, désirant ardemment la toucher mais sachant qu'il s'y brûlerait s'il s'y risquait encore une fois.

"N'as-tu jamais réalisé que les femmes n'avaient pas toujours le choix? "

Dante était flippant. Comment faisait-elle pour résister, pour le fréquenter? Il n'en savait rien. Son sourire charismatique était attirant, certes. Mais tout ce qui sortait d'autre de cette bouche pouvait faire les morts se retourner dans leurs tombes.

"Qui te dit que ces femmes veulent de ton aide? Qui te dit qu'elles ne veulent pas juste croupir dans la rue, les jambes écartées pour quelques dollars? "

Image sinistre qu'il imposait dans l'esprit de Theodora. Les yeux plongés dans les siens, Dante l'analysait avec force. N'y tenant plus, il rapprocha son visage de celui de la Hamilton, sans le toucher. Il brisait juste les conventions sociales de distance et de respect de l'intimité des autres.

"Si pour survivre, tu devais soit décider de vendre ton corps soit refuser mais te le faire prendre malgré tout, que choisirais-tu? "

Rhétorique, cette question était une menace en bonne et due forme. Mais Dante ne comptait rien lui faire. Il n'était pas ce genre de délinquant. Cependant, il aimait provoquer la peur chez elle et voir jusqu'où elle était prête à lui tenir tête, combien de temps elle ferait face au monstre. insistant sur le terme "choisir" pour bien démontrer qu'elle se leurrait si elle pensait avoir réellement le choix en vérité, il profitait de cette proximité entre eux. Son regard se posa sur les lèvres de Theodora, hésitant à l'embrasser en lui ôtant le droit de décider si elle le voulait ou pas.
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