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Cahal McGrath
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corvidae mortem
Cahal McGrath

messages : 788 points : 371
multicomptes : w. marshall & s. herrera.
face + © : murphy, sarasvati.
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âge : quarante et une années à écourter celles que les autres se tuent à traîner.
occupation : la justice pour bouclier, il défend des ordures aux crimes pourtant moins putrides que ceux qu'il garde bien cachés.
statut civil : enchaîné à ses pulsions de pouvoir, mcgrath n'aime que son reflet. et lorsque la nuit tombe sur le royaume, les rétines chutent sur la blonde.
adresse : mariners blvd. un manoir à l'image de son ego ; immense et fier.
sujets en cours : nina(fb) ; nina(2) ; max ; mcgrath ; syd ; henry ; erin ; morgan ; ailish ; sin ; lonàn ; hera(2) ; evey

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☆☆ Mer 29 Avr - 10:38


j'entends ton coeur chercher le mien.
mais il ne l'entend pas.

nina & cahal ☽ août deux mille dix sept.

il y a les vagues en contrebas qui viennent mordre les rochers et battre les herbes qui se hissent douloureusement en haut de la dune. elles chantent ce refrain macabre dans lequel les vies se noient et les hommes meurent. l’air est chaud, moite. il accroche le soleil sur les cuirs brûlés. il prend à la gorge et obstrue les trachées. il bouffe les poumons dans un bain d’essence et pourtant arrache des sourires à ceux qui se pressent dans le sable.
et toi, toi tu trônes là-haut. le gris de tes traits épouse le bleu de la nicotine qui danse pour toi. entre deux gorgées de cancer, tu contemples ton royaume enseveli sous les flots obscures de ta vanité. tu te nourris des ombres qui flottent sous la surface, puisqu'elles vomissent sur la plage les parfaits desseins que tu as gravé dans l'écume qui perle aux commissures.

puis il y a cette démarche qui sillonne les pavés en dessous. l'allure succulente d'un fantôme qui flotte par-delà le chemin empierré. l'apparition glisse sous tes rétines et prend les marches qui la ramène à toi ; dans l'iode brumeuse qui vous étreint, ses boucles reflètent l'or qui perce le ciel et il y a la même glace qui alourdit son regard.
rose, je présume. les mots s'extirpent de tes lippes lorsque dans sa robe trop claire, trop légère, elle s'approche. tu as le réflexe animal de tomber les miroirs jusqu'aux chaussures qu'elle porte pour avoir ensuite le plaisir d'escalader ses courbes fluettes, maigres, mais qui accrochent l'appétit qui gronde dans tes entrailles.

le manteau laissé dans la bentley et shostakovich accompagné de son orchestre qui dégueule de ses violons l'opulence de ton monde, ta paume s'écrase dans le dos de la fleur et tu t'accapares ses pas qui claquent sur le sol. tu as évité l'église dans laquelle ton coeur se sent infidèle et la mariée vogue déjà plus loin, dans la sublime soie qui couvre ses hanches, d'un invité à l'autre.
et rose pend à ton cou comme quelques pétales que tu aurais glissé dans la poche de ta veste sans manche. la peau aussi froide que la tienne, ses ongles s'incrustent dans ce bras qu'elle tient avec une conviction mimée. elle porte le menton haut et sa dévotion comme un saphir dans les yeux. quelques regards tristes de réalité lorsque vos ombres se mêlent derrière vous ; d'insouciante fatalité.
vous étiez morts. de la couleur jaillit sous ses ongles vernis.

mcgrath, l'homme s'approche. l'âge transpire sur son visage mais il tient les épaules hautes et le buste fort. davis, tu craches l'information de ce nom inscrit sur le carton d'invitation pour que le bijou qui luit contre ton corps brille de vivacité d'esprit. j'aimerai vous parler, les globes creux s'échouent sur la blonde que tu portes à ton bras. indésirée conscience qu'il souhaiterait voir envolée. un rictus écorche tes joues. je la paie pour son silence, pour cette langue que tu as toi même tranchée avec quelques billets. bien, il replace nerveusement le noeuds qui lui serre la gorge.
l'homme se confond en explications. il souille le mariage de sa fille des frasques de son fils. il soudoie le diable pour un peu de violence. pour rendre la vie à celui qui en a prit une par passion.
la cancer de nouveau dansant contre tes lèvres, ton bras encercle la blonde et tes serres s'accrochent à ses côtes. qu'en pensez-vous, rose ? tes mâchoires tombent à sa bouche. et ton échine se tend lorsqu'elle lève les cils, que ses rétines flottent dans les tiennes. des monstres qui s'en remettent aux hommes ? que pensez-vous de ceux qui les retiennent, des monstres qui en couvent d'autres pour le plaisir d'un chaos perpétré. pour voir dans les yeux, ces lueurs dégoutées.
l'autre vous observe mais ne dit rien.
il assiste au combat de la rose et du corbeau.

(c) calaveras.
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Nina Wahlberg
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prickly elegance
Nina Wahlberg

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âge : 35 printemps
occupation : Etoile déchue, qui pensait ne plus jamais pouvoir danser. A la nuit tombée et à l’abris des regards malavisés, tu tentes à nouveau de briller.
statut civil : Rose de diamants pour preuve d'amour au doigt. Et cette griffe que le corbeau a planté dans ton cœur pour te mettre aux abois.
adresse : Revenue au manoir, les ailes brisées par ce secret que tu comptes bien garder.
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MessageSujet: Re: fb; make your claws against my heart.   fb;  make your claws against my heart. Empty
☆☆ Ven 8 Mai - 19:56



I've loved, I've lost. Heart like stone. But here I am, on my own. Wearing fake designer and pearls.-- Cahal & Nina.


On entend tes talons chanter ce même refrain. Le tissu léger de ta robe danse au gré de tes reins. L’élégance cousue de fil qui te donne cette mouvance que les vagues t’envient. Les rayons font briller la nacre de ta porcelaine, embrasent la vermeille de tes lèvres. L’or de tes boucles ferait presque rougir ce soleil d’été. T’es dotée de cette grâce des siècles passés. Vestige de ce temps où tu étais encore cette femme que les étoiles voulaient emporter. Pas cette fleur aux terribles secrets. Le cygne en toi voudrait bien se laisser emporter par ces notes qui ricochent dans la ferraille. Mais il y a fort longtemps que l’animal se débat dans ce cœur qui défaille. La symphonie donne à ce moment un goût presque amer. Mais la rose blanche s’élève jusqu’à cette ombre qui sur les hauteurs règne. Il t’observe, et toi tu gardes le menton fier. Tu lui esquisses un sourire quand sa voix dans le vent se lève. « Bonjour, Monsieur McGrath. » Tu sens sa glace qui fait écho à la tienne. Tes prunelles s’égarent sur ses traits, dessinent cet homme que tout le monde dit abject. Toi, tu te dis que le diable cache bien son jeu derrière ce visage trop parfait. Que les anges se laisseraient bien ensorceler et attirer dans son enfer.

Tu te laisses guider par sa main, dans ce monde d’opulence qui ne sera jamais le tien. Les regards sur vous se tournent et dans le silence vous continuez votre chemin. Tes fossettes s’étirent lorsque des invités se perdent à vous saluer. T’as toujours été réservée, cette poupée raffinée qui ne bouge ses lèvres que lorsqu’elle s’y sent obligée. Cette rose qui sort ses épines qu’au moment approprié. Toujours la parole judicieuse pour mieux les charmer. Et tu sais qu’à ses côtés, tu dois jouer ce diamant qui le fera scintiller. Qui attira les oiseaux pour que les vipères évitent de l’approcher. T’es qu’un objet à ses yeux et rien d’autre, même lorsque vos regards se frôlent.

Son nom gronde entre les lèvres d’un homme que tu sens désarçonné. T’as toujours su voir à travers leurs armures le suintement de leurs fragilités. Tu l’observes lorsque le corbeau prononce ce patronyme inscrit sur le carton d’invitation. Et tu toises élégamment ce qu’il brode contre tes yeux avec interrogation. Tes ongles s’accrochent discrètement à son bras lorsque l’oiseau fait l’éloge de ta discrétion. Impute cela à ses quelques billets que tu gagneras. À cette servitude que tu lui dois. Mais tu souris, quand l’homme se soumet à la confession. Implore l’irlandais de sauver son fils de tout châtiment. T'es anesthésiée par ce monde où les crimes se rachètent entre les mains qui s’empoignent et les émeraudes sculptées dans les papiers. Ça t’amuse presque, ce jeu de pouvoir auquel t’oses simplement figurer. Et sa main embrasse tes côtes avant de t'interpeller. Tes yeux se lèvent vers cet océan que tu voudrais démêler. Le visage un peu trop près du sien, tes perles bleues brillent en l’absence de tes mots. Espièglerie lancinante qui ne cesse de le contempler, jusqu’à ce que ton hiver se mette enfin à chanter. « Je pense qu’ils se montrent bien ingénieux en se reposant sur les Hommes... » Tu te tournes légèrement pour faire basculer ses serres le long de ton dos. Ton échine se cambre habilement sans en faire trop. « Après tout, nous sommes les seuls à commettre les plus abominables des péchés tout en sachant si bien les exempter. » Laideur qu’ils aiment partager plus qu’ils n’osent l’avouer. Mais toi, t’es la chimère de ceux que la luxure finira par ronger. Par ce plaisir que tu leur donnes lorsque ton corps se tord entre leurs crocs assoiffés. Tes doigts fins et vernis viennent remettre en place le nœud de cette cravate trop serrée. Glisser subtilement sur la flanelle de son veston cintré. « Sans parler du fait qu’il est bien plus rentable de les défendre. » Plus lucratif que de plaider la cause de la veuve et l’orphelin. Ta voix se veut plus discrète pour que votre spectateur ne puisse entendre que des bribes de vos larcins. Il est intéressé que par l’appât du gain. Par l’argent qu’ils sont prêts à déverser pour que la justice soit de leur côté.  

« N’est-ce pas ? Cahal. » Belle désinvolture que tu prononces fièrement tout en le dévisageant. S’il ne voyait en toi que cette jolie chose sage et gracieuse, ce n’était sans compter sur ces pétales qui te rendent parfois insidieuse. Ta vermeille écorche ce plaisir que tu ne saurais déguiser. Puis un serveur vient briser votre bulle en vous proposant de quoi vous abreuver. Tu attrapes deux coupelles sans lui accorder la moindre attention. Vos océans s’entremêlent toujours plus lorsque tu tends au brun l’élixir doré avec toute l’élégance que la vie t’a dotée. Et tu finis par couper ce fil que tu ne voudrais coudre entre vos deux âmes. À t’éloigner pour revenir à ce monstre qui reste pantois devant ce jeu dont corbeau et la rose n’ont pas fini d’abuser. « Alors je dirais que votre fils peut se délaisser de ses tourments. Si vous acceptez de le représenter, bien évidemment... » Si le diable signe ce contrat terni par le sang. Si ce père le paye généreusement. Tu te délectes à peine de son regard avant de continuer. Vêtue de cette lumière qui les fait tous ployer. « Vous transmettrez toutes nos félicitations à votre fille, Monsieur Davis. » Tu brandis ton verre avant d’y plonger tes lèvres. Tu devines que les négociations n’auront pas lieu aujourd’hui. Mais à l’abri des regards et des oreilles trop attentives.

L’homme s’en va après que leurs mains se soient serrées et qu’ils déposent sur la tienne les prémisses d’un simple baiser. T’aimes faire comprendre que tu n’es pas qu’une simple prostituée. Les piétiner de tes talons avant qu’ils n’osent t’insulter. Tu regardes sa silhouette s’en aller, avant de te retourner vers celui qui pense te contrôler. T’enveloppant de ton innocence et de tes plumes blanches pour mieux le défier. Comme si quelqu’un te disait de prendre tes distances avec ce corbeau pour qui, un jour, tu pourrais bien tomber.

(c) calaveras.
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