Nina - A million shards of glass.

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Sunshine Son sourire est presque beigné de lumière lorsqu’il te regarde danser. Petite sœur qu’il s’est promis de protéger. T’es plus qu’un simple bout de papier glacé, froissé par cette rage qu’il tente de dompter. Par ces années passées à espérer revoir celle qui pourrait le faire à nouveau briller. La honte d’être devenu cette bête sombre qui a étouffé son humanité. Il y a cette photo qu’il regarde, que Aaron cache contre son myocarde. La peur d’oublier ton visage. L’espoir que tu ressembles toujours autant à votre mère tant aimée. Que tu ne t’es pas laissée ronger par ce monde d'immondicités. Que tu ne l’as pas oublié... Tu as mis sous silence son existence. Il est cette blessure que personne n'a pu soigner. Ce vide que ton cœur peine encore à supporter. Oh Nina si seulement ton frère pouvait savoir à quel point il peut te manquer.

Once upon a star Tu touchais presque les étoiles, du bout de tes pointes faites de soie. T’étais cette danseuse adulée, à l’avenir tout tracé. Mais une malédiction t’a transformée en cette rose enracinée dans le bitume des bas quartiers. Sauvée par celui qui est devenu ton protecteur. À qui tu n'as jamais dissimulé la femme qui se cachait derrière la fleur. T'as souvent essayé d'oublier celle que tu étais. Deux ans à être la nymphe raffinée des Irlandais. À jouer de tes charmes à la nuit tombée, afin de plumer ceux qui se laissaient aveugler par ta beauté et ton regard faussement charmé. T’étais celle qu’ils voulaient tous posséder. Qu’un seul a réussi conquérir. Celui qui t'a arraché tes pétales pour faire renaître le cygne.

I love you and I don't want to L’aurore brille à peine lorsque tu entends les oiseaux fredonner. Tes yeux s’ouvrent à peine, alors que tu lui souris déjà tendrement. Mais ton roi dort encore profondément. Tu profites de cet instant pour contempler les dernières bribes d’innocence que la nuit a tracé sur son visage reposé. Avant qu’il ne remette sa couronne et sur ses épaules, cette tonne de responsabilités. Elle est loin, cette fierté qui vous obligeait à ne pas ployer. Oh Nina, t'espères qu’il se rend compte, que pour lui tu serais prête à tout surmonter. Qu’importent ses crimes, tu te tiendras toujours à ses côtés. On peut te croire folle ou aliénée, tu n’en as que faire de ceux qui osent te juger. Tu sens ce cœur qui chante au point que tu en perdrais la voix. Il est ce bonheur auquel pendant longtemps, tu renonças. Te voilà maintenant avec cette rose de diamants qui orne ton doigt. Promesse de t’aimer jusqu’à ce que la mort essaye de vous séparer. Mais c’est bien la vie que tu portes. Celle de son enfant que tu gardes secrètement. Tu sais que ça ne fait pas parti de ses plans. Et pourtant, tu veux y croire. Tu te laisses baigner dans ses rayons pleins d’espoir lorsqu’enfin, Cahal te regarde. Il y a ses bras qui viennent t’attraper délicatement. Qui viennent te serrer en espérant arrêter le temps. Instant de douceur que tu chéris avant qu’il ne s’envole loin de toi. Avant qu’il ne retrouve son regard grisé par le froid. Tu l’aimes tellement, Nina.

bury a friend Tu voulais juste le retrouver. Rejoindre le Red Lion afin de te faire pardonner. Colère effacée, il te manque plus que tu ne l’oses te l’avouer. Il pourrait être ce frère que tu as perdu. Ange déchu sur lequel tu aimais veiller. Morgan, tu t’étais promis de ne jamais le trahir. Fidélité qui cette fameuse nuit aurait pu mourir. Ne serait-ce qu’un instant volé, tu t’es perdue à le détester. Tu ne voyais en lui que ce loup qui était venu le dévorer. Donner vie à ce cauchemar qui ne cessera jamais de réveiller. Tu voulais t'assurer que votre amitié ne s'était pas noyée dans le sang. Tu voulais juste le revoir, rien qu'un moment. Mais il y a ces deux vautours qui sont venus t’enlever. Faut croire que ta vie Nina, ne rimera jamais avec simplicité.

La ferraille qui blesse ta peau de porcelaine, te voilà enchaînée comme une banale prisonnière. Enfermée dans ce bureau à la peinture délavée. Tu regardes la plaque faite d’or qui se trouve en face de toi. Et ça te fait presque sourire Nina. Craven vient une fois de plus frapper. Tu lèves les yeux au ciel, mais tu ne tombes que sur des nuages grisâtres sculpté dans le plâtre. Ça te fout en rage qu’il puisse se comporter ainsi. À croire que Max ne voit en toi plus que son ennemi. L’ombre de ce corbeau qu’il désire tant tuer. T’entends ses pas toujours aussi lourds qui font grincer le couloir. Tu le prenais pour ton ami. Tes griffes sont déjà sorties lorsque la serrure pousse un cri. « Un simple message aurait suffi, non ? » Tu lui lances un regard dépourvu de sentiment, loin de cette chaleur que tu aimais émaner dans un autre temps. Et tu la sens plus que jamais, cette brisure qui ne finira pas vous séparer. Tu le sens, ce vent d'Irlande qui finira par vous étouffer.